Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . us ou moins élevé, cétait assez du calcaireou du bois; mais, quand il sagissait dimmortaliser lauguste personnedu monarque, il fallait une matière à la fois plus belle et plus na point connu le marbre ; à son défaut, quand elle voulaitfaire honneur à ses modèles, elle employait ces roches plutoniennesque leur grain serré et que le sombre éclat des tons quelles prennentsous le polissoir rapprochent du métal. La lenteur et la difficulté dutravail quexigeait lextrême densité de ces pierre
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . us ou moins élevé, cétait assez du calcaireou du bois; mais, quand il sagissait dimmortaliser lauguste personnedu monarque, il fallait une matière à la fois plus belle et plus na point connu le marbre ; à son défaut, quand elle voulaitfaire honneur à ses modèles, elle employait ces roches plutoniennesque leur grain serré et que le sombre éclat des tons quelles prennentsous le polissoir rapprochent du métal. La lenteur et la difficulté dutravail quexigeait lextrême densité de ces pierres ajoutaient à la valeur 1. Notice du Musée de Boulaq, numéros .i7«s et 702. Cest en 1860 que Mariette ;i faitcette belle découverte. Il la raconte dans la Lettre à M. de Rowjc sur les résultats desfouilles entreprises par ordre du vice-roi dEgypte (Revue archéologique, n. ,i, t. II, pp. 10-20). LA SCULPTURE SOUS LANCIEN EMPIRE. G73 de lhommage ; enfin la dureté de ces matières augmentait les chancesde durée ; il semblait que le temps et les hommes sattaqueraient en. 400. — Statue de Chéphren. Hauteur, ln,,68. Boulaq. Dessin de Bénédite. vain à cette forme que dhabiles et patients ouvriers navaient pu tirerdu bloc quau prix de bien des années dun opiniâtre labeur. Regardez maintenant la statue ; laspect nen est pas le même quecelui des figures précédentes, quoique bien des détails soient semblables. TOUK 1. 80 674 LEGYPTE. Comme beaucoup de ses sujets, le roi est assis; mais il na ni la têtenue, comme plusieurs dentre eux, ni celle lourde perruque dont nousavons vu tant dexemples. Son large et puissant visage est bien encadrépar cette coiffure royale que lon connaît, depuis Champollion, sous lenom de klaft1 ; cest une ample bande détoffe rayée, qui couvre lefront, le sommet du crâne et la nuque, qui sétale et se tient droite dechaque côté de la face, et qui se termine, en avant, par deux pattestombant sur la poitrine. Le menton n
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