. Égypte. ché li. en scène ne sont plus que desmiques : le nez sarrondit, lessépaissit, les joues sempâtent, la bouche se fige en un sourire quilui relève les coins et qui lui tire laile du nez vers 1 œil. Cettecontraction de la physionomie entière, encore discrète sous les pre-miers Ptolémées, dégénère sous leurs successeurs et sous les Césarsen une grimace de tout le visage, qui communique au personnageune expression de niaiserie affligeante â voir. Thebes et Philas sont presque les seuls endroits où lon ait loc-casion de noter les progrès de cette décadence. Les bas-reliefs dela p
. Égypte. ché li. en scène ne sont plus que desmiques : le nez sarrondit, lessépaissit, les joues sempâtent, la bouche se fige en un sourire quilui relève les coins et qui lui tire laile du nez vers 1 œil. Cettecontraction de la physionomie entière, encore discrète sous les pre-miers Ptolémées, dégénère sous leurs successeurs et sous les Césarsen une grimace de tout le visage, qui communique au personnageune expression de niaiserie affligeante â voir. Thebes et Philas sont presque les seuls endroits où lon ait loc-casion de noter les progrès de cette décadence. Les bas-reliefs dela porte de Nectanebo â lOrient du grand temple dAmon, sansêtre des meilleurs qui se puissent voir, ont encore de lagrémentet de la tenue, et les mêmes qualités reparaissent â Louxor ausanctuaire d Alexandre II, a Karnak, sur les murs de la chambreen granit construite par Philippe Arrhidée dans la salle de barquedu temps de Thoutmôsis III. Elles vont sefîaçant peu a peu au 266 =^-^.. FiG. 5o2. — Stèle dHorus SUR LES CROCODILES. (Musée du Caire.)(Cliché E. Brugsch.) LA TECHNIQUE DU BAS-RELIEF PTOLEMA/QUE petit temple de Phtah (fig. 508), et ledécor de la grande porte bâtie par Pto-lémée Physcon pour la salle hypostyleest franchement détestable ; dans lesendroits surtout où le sculpteur a pré-tendu fabriquer des bas-reliefs au nomdes Thoutmosis (fig. 509) ou des Ram-sès (fig. 511), la facture est si veuleque le faux saute aux yeux des plusignorants. La faute en est un peu a lamatière sur laquelle il est gravé. Tandisque les architectes de lâge ramessideet de lâge saite employaient un grèscompact et dur, capable de retenirferme les jeux du ciseau, ceux destemps ptolémaïques se contentaient, paréconomie sans doute, dun grès tendreà gros grain, qui ne se prêtait pas auxlignes nettes m aux reliefs délicatementnuancés. Les sculpteurs se virent donc obligés dabord de suppri-mer, dans les contours et dans les saillies de leurs figures,
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