. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. poiés à fuivre une Sede dans laquelle on faifoitprofelîion dêue rélervé & davouer fon ignorance. Ajoutonsencore que la doètrine dEpicure, par une fuite de laltéra-tion des mœurs, avoit fait des progrès qui paroidbient fiétonnans, quon demanda un jour à Arcéfdas, pourquoi lécole (t^ ) Charma fas verù, imiho iilemis iifdeni de reluis loqufbatiir, non quoaperirct fentaniam, hi
. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. poiés à fuivre une Sede dans laquelle on faifoitprofelîion dêue rélervé & davouer fon ignorance. Ajoutonsencore que la doètrine dEpicure, par une fuite de laltéra-tion des mœurs, avoit fait des progrès qui paroidbient fiétonnans, quon demanda un jour à Arcéfdas, pourquoi lécole (t^ ) Charma fas verù, imiho iilemis iifdeni de reluis loqufbatiir, non quoaperirct fentaniam, hic eiiiin mos erat jhitrhis Acadt-miœ, adwrfari Jciupercm/iibui i/i difi iitaiido, ifc. De Orat. lib. I, n. itJ. Uij 15^ MÉMOIRES dÉpicure faifoit tant de conquêtes, & pourquoi lon nevoyoit jamais revenir à lécole Académique ceux qui senétoient retirés? ceft , répondit Arccfilas, parce que dun hommeon peut en faire un eunuque, & quun eunuque ne peut jamaisredevenir homme ; réponfe pleine de lens, par laquelle jetermine lexamen dune queltion qui nauroit jamais eu lieu *fi la plupart des hommes ne sétoient pas toujours laiffésfubjuguer par ielprit de prévention ôc de rivalité.. DE LITTÉRATURE. 157 SUR LES SATIRIQUES LATINS Premier Mé M. D u s A u L X. HORACE. ON doit à Cafaubon les premières Recherches, faites Luavec fuccès , fur la Poëfie fatirique des Grecs & fur ^ ,777^^la fatire des Romains. Feu M. Dacier, qui a fi bien mérité ij„,,àCr>jMKdes Lettres & de notre Académie, profitant des travaux de , ^ . oj Jir » C Ritfiir Roman, ce grand Critique, & de ceux de piuheurs autres oavans, Stvyrâ. en a formé une efpèce de fydème, dont ii réiuite que la MénudeiAc, Satire, comme la dit Quintilien , appartient en ^^m^^rç des Info: 1. II, aux Romainsryâ/z/r^ ou fatira quulem tota no^ra efl. Horace- ^ dit aulfi que les Grecs ne sétoient point elfayés dans ce genre : Gracis intaâum cartnen (a). QukiUlXt A
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