. Les oewres de chirurgie de Iacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Iure a Paris : avec les portraits et figures de toutes les parties du corps humain et des instrumens necessaires au chirurgien . la main:6c ayant apperceu,que ce qui efl entre deux, efl fubtil &: mince , neftant prefque quele cuir,en lieu delincifer,chaffent de violence la fonde,perçant contremont la Fiftu-le, Se eflant paffee tout outre , couppent ce qui efl entre les deux orifice, qui font lefiege Se lincifion ou trou,qui a eflé faic\,ou bien paflent vn filet,Se la lient. Entre ceux qui font dopinion de guairir
. Les oewres de chirurgie de Iacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Iure a Paris : avec les portraits et figures de toutes les parties du corps humain et des instrumens necessaires au chirurgien . la main:6c ayant apperceu,que ce qui efl entre deux, efl fubtil &: mince , neftant prefque quele cuir,en lieu delincifer,chaffent de violence la fonde,perçant contremont la Fiftu-le, Se eflant paffee tout outre , couppent ce qui efl entre les deux orifice, qui font lefiege Se lincifion ou trou,qui a eflé faic\,ou bien paflent vn filet,Se la lient. Entre ceux qui font dopinion de guairir les Fiflules parle Cautère actuel, Albu-crafîs en donne le moyen, voulant que lon vfedvn Cautère de fer, fubtil Se ardent, [AlbucrT-proportionné à la grandeur de lvlcere fifluleux, le remettant deux ou trois fois,iuf- (**[**â¢quesà ce que toutes les callofitezfoyent confommees, préférant le fer chaud au fertranchant,par ce quil corrige,dit-il,lintempcrature de la partic,quil nexcite pointdefluxion,quilbruflela callofité, quil empefche &c arreftelefluxde fang, Sequildeffeiche lhumidité fuperflue,afTembIee en toute la partie* q *j 2$6 Les Opérations de \Aducrtif-fement at* Le moyen de tirer les Enfans qui ne jeûnent naislrc d tux-mefme<. Chapitre III. ; Evant que mettre la mai nacelle opération, il ma femblcbon daduertir le Chirurgien , quelles femmes peuuent efchap-per ce danger ^confideré que ceft encourir vn grand blafmc &:deshonneur, fila femme qui eft en crauail dEnfant, meurt en-cre nos mains,eftimans par noltre aide la conferuer, &dcli-urer de fon mal. Partant nous ne deuons toucher à celles, quenous eflimons pour mourir. Or la contenance de la femme,qui eft en trauail, &: fon vifage nous tait iuger, quel en peutMmues C1^re Ie fucces &: euenement : car celle qui court fortune de la mort, a la couftume &qui doutentfaçon de faire toute eftrange, ne fe fouciant de chofes quelconques : le vifage eft cf-empefeher fr
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