Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . irer leurs vète-tements, ou tout simplement dinjurier, de chercher querelle, de taquiner, dexciterlimpatience et la colère, sempare delles brusquement, sans cause, et comme ondit vulgairement, sans rime ni raison. Elles nen veulent aucunement aux personnescontre les(iuelles elles semportent, ne sont mues ni par la haine, ni par la ven-geance. Limpulsion, lacte, semblent navoir aucune raison dêtre et obéir auxm^meslois que les désordonnés qui constituent leurs attaques.» {Traitdpratique de la folie névropathique, par le


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . irer leurs vète-tements, ou tout simplement dinjurier, de chercher querelle, de taquiner, dexciterlimpatience et la colère, sempare delles brusquement, sans cause, et comme ondit vulgairement, sans rime ni raison. Elles nen veulent aucunement aux personnescontre les(iuelles elles semportent, ne sont mues ni par la haine, ni par la ven-geance. Limpulsion, lacte, semblent navoir aucune raison dêtre et obéir auxm^meslois que les désordonnés qui constituent leurs attaques.» {Traitdpratique de la folie névropathique, par le docteur J. .Moreau, Paris, 1869, p. 17.) 3. Voyez son observation dans Ylconog. phot. de la Salp., t. I, page 49. PRODROMES. 5 Ses crrandes attaques ne surviennent dordinaire que tous lesmois, au moment de ses règles, et durent plusieurs jours. Ellessont précédées dune période prodromique marquée par la plupartdes signes sur lesquels nous insisterons plus loin. cessetout travail*, elle se plaît à faire des extravagances, et il nest pas. 7/r FiG. î. rare de la voir entrer par instants dans une agitation dont il estdifficile dimaginer la violence. Elle réussit à séchapper des mainsdes infirmières, sélance dans la cour, et là se livre à des gesti-culations qui ne connaissent ni règle, ni frein. 1. Quand nest pas sous linfluence de ses attaques, elle soccupe assezassidûment à des travaux de couture. Elle passe pour bonne couturière. 6 DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRIQUE. Parfois elle vient de quitter le lit où les malaises prodromiqueslavaient confinée et la légèreté de son costume ne saurait lar-rêter. Bien mieux, quand elle est vêtue, elle dépouille ou déchireune partie de ses vêtements. Les intempéries des saisons ne sontpas davantage un obstacle pour elle. Je lai vue, sous une pluie bat-tante et au milieu de la boue, se livrer aux mêmes transports. Elle court à demi nue, les cheveux aux vents, la tête renversée,balançan


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