. A la gloire . ez bons pour les animaux! » Telle est la phrase heureuse quunesociété qui veille avec sollicitude sur les bêtes a fait afficher dans toutesles rues de Paris, de Paris qui fut surnommé jadis Venfer des chevaux. Et cette phrase traduit en termes piécis les sentiments nouveaux quisemblent se répandre peu à peu chez tous les peuples civilisés. On ne con-sidère plus aujourdhui les bêtes comme des êtres qui ?ie sentent pas, quine souffrent pas, quon peut utiliser à son gré, maltraiter si Ion veut,brutaliser si on le juge bon. Des lois interviennent qui punissent lesmauvais traitement


. A la gloire . ez bons pour les animaux! » Telle est la phrase heureuse quunesociété qui veille avec sollicitude sur les bêtes a fait afficher dans toutesles rues de Paris, de Paris qui fut surnommé jadis Venfer des chevaux. Et cette phrase traduit en termes piécis les sentiments nouveaux quisemblent se répandre peu à peu chez tous les peuples civilisés. On ne con-sidère plus aujourdhui les bêtes comme des êtres qui ?ie sentent pas, quine souffrent pas, quon peut utiliser à son gré, maltraiter si Ion veut,brutaliser si on le juge bon. Des lois interviennent qui punissent lesmauvais traitements, des campagnes s organisent contre la vivisection. Le chef de la police de New-York faisait récemment placer danstoutes les écuries de la ville Vaffiche suivante : PRIÈRE DU CHEVAL « fe te soumets, maître, ma prière. Nourris-moi et calme ma ès le travail et la peine de la journée, donne-moi asile dans uneécurie propre. Parle-moi, car la voix est plus efficace que les rênes et le. fouet; caresse-moi et apprends-moi à travailler avec bonne volonté Neme frappe pas dans les montées, et ne tire pas sur les rênes dans lesdescentes. Si je ne te comprends pas tout de suite, ne te hâte pas de saisirle fouet; mais vérifie plutôt les rênes pour voir si elles ne sont pasemmêlées, regarde si le fer fie blesse pas mon pied. Si je parais dédai-gner le fourrage, examine mes dents. Ne coupe pas les crins de maqueue, cest ma seule défense contre les mouches qui magacent et metourmentent. Enfin, mon cher maître, lorsque lâge maura rendu faibleou invalide, ne me condamne pas à la mort par la faim; juge-moi ettue-moi toi-même, pour que je ne souffre pas inutilement. » Et cette émouvante prière donne, paraît-il, les meilleurs résultats, 6 même parmi les cochers les moins sensibles. Nesl-ce pas quelle sérailutile à propager? Autre anecdote non moins touchante. Les moineaux et les ramiers de Paris ont un grand ami, célèbredans toute la capita


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