. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 164 La feuille est trinerviée, les nervures basilaires ont un parcours légère- ment zigzagant, elles émettent des nervures secondaires sur leur côté externe : elles arrivent à peu près à la moitié du limbe. Les nervures secondaires qui se détachent de la médiane sont régulière- ment alternes et l'espace entre la pre- mière et les basilaires n'est pas sensible- ment plus grand que celui qui sépare ensuite les autres. Toutes les nervures secondaires se ren- dent directement dans les dents qui, comme l'ava


. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... — 164 La feuille est trinerviée, les nervures basilaires ont un parcours légère- ment zigzagant, elles émettent des nervures secondaires sur leur côté externe : elles arrivent à peu près à la moitié du limbe. Les nervures secondaires qui se détachent de la médiane sont régulière- ment alternes et l'espace entre la pre- mière et les basilaires n'est pas sensible- ment plus grand que celui qui sépare ensuite les autres. Toutes les nervures secondaires se ren- dent directement dans les dents qui, comme l'avait remarqué Heer, sont petites et espacées ; entre les nervures secondaires les dents sont desservies par des nervures tertiairesqui proviennent d'une anastomose placée entre deux secondaires consécu- tives. Les dents paraissent, surl'échantillon fossile, être terminées par un très léger petit mucron. La nervation tertiaire est formée par des mailles concentriques ; l'ultime par un réseau allongé parallèle- ment aux secondaires. En résumé, nous avons affaire à une feuille irrégulière, trinerviée ou quinque- nerviée à la base, j nervation craspéJoJrome, à dents petites desservies, soit par des secondaires, soit par des tertiaires un peu spéciales, à nervation ultime parallèle aux FiG. 89.— Tilia (Cellis) Cfiiloiii (Heer) (Collection Hker) Comparaison avec les espèces actuelles. — Nous devons tout d'abord mettre en parallèle ces caractères avec ceux qu'on observe dans les feuilles des différentes espèces de Cellis. Deux caractères sont communs, ce sont : l'irrégularité et la présence de trois nervures basilaires. Chez Cellis, d'autre part, la nervation n'est/iJ/hj/.î craspédodrome, elle est toujours cramplodrome, c'est-à-dire que les secondaires se recourbent et se joignent en arceaux, tandis que les dents sont desservies par des anastomoses tertiaires, issues de cette camptodromie ; les dents sont


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