. Annales des sciences naturelles . rène saillante bien développée. Onsait que des différences de même ordre existent chez lesPaguridés et servent, dans ce groupe, à caractériser lesgenres. Ce sont là, dailleurs, les seules analogies importantesquon puisse signaler entre le sternum des Paguriens et celuides Galathéidés. Chez ces derniers, en effet, les pattes nesont jamais contiguës à leur base, ou au moins très rappro-chées, comme on lobserve chez les Pagures normaux : commechez les Crabes, au contraire, elles sont séparées par un largeplastron sternal dans laxe duquel on aperçoit partout, sa
. Annales des sciences naturelles . rène saillante bien développée. Onsait que des différences de même ordre existent chez lesPaguridés et servent, dans ce groupe, à caractériser lesgenres. Ce sont là, dailleurs, les seules analogies importantesquon puisse signaler entre le sternum des Paguriens et celuides Galathéidés. Chez ces derniers, en effet, les pattes nesont jamais contiguës à leur base, ou au moins très rappro-chées, comme on lobserve chez les Pagures normaux : commechez les Crabes, au contraire, elles sont séparées par un largeplastron sternal dans laxe duquel on aperçoit partout, saufchez les .Egléinés (fig. 30, p. 240), les traces dun sillonlongitudinal irrégulièrement profond. Ce plastron nestjamais tout dune pièce: son segment postérieur tantôtsatrophie comme chez les Diptycinés, tantôt persiste etconserve tous ses caractères macrouriens, mais sisole etdevient libre comme on lobserve chez tous les autres re-présentants de la famille («, fig. 30, p. 240). LES GALATHÉTDÉS. 219. Les hramhïes. — Les branchies des Galathéidés ressem-blent à celles des Bracliyures et de la grande majorité desPaguriens : leur structure est très simple, chacune dellesse composant dun axe sur lequel sont groupées deux ran-gées de lamelles (fig. 22, Munidopsis sigsbei) assez larges etordinairement tronquées à leur extrémité. Les branchies desiEgléinés font seules ex-ception à cette règle ;elles sont formées defilaments longs, quadri-sériés (fig. 23, jEglealœvis) comme ceux desPaguriens primitifs, etse rapprochent ainsibeaucoup des branchies des Astacidés. La formule branchiale des Galathéidés est également dumême type que celle des Astacidés, dont elle dérive parlatrophie pure et simple de larlhrobranchie des pattes-mâ-choires moyennes, de la pleurobranchie des pattes-mâ-choires postérieures et de celle des paltes de la premièrepaire. Cette formule branchiale se rapproche plus encore decelle des Paguridés, mais el
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