Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . vivement par les matières tinctoriales, leurmasse est granuleuse, dense et formée par des petites cellules possédant chacuneun noyau arrondi (fig. lOo). Daprès Laserstein, les croissants de Gianuzzi pos-sèdent, dans les cellules à létat de repos, de fins canalicules, origines des canauxexcréteurs. b. Cellules à létat dactivité. — Lorsque la glande entre en activité par lexcita-tion de la corde du tympan (Lawiiowski, He:deniiain, Ranvier), on voit se produiredes modifications importantes. Suivant Ranvier, les cellules
Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . vivement par les matières tinctoriales, leurmasse est granuleuse, dense et formée par des petites cellules possédant chacuneun noyau arrondi (fig. lOo). Daprès Laserstein, les croissants de Gianuzzi pos-sèdent, dans les cellules à létat de repos, de fins canalicules, origines des canauxexcréteurs. b. Cellules à létat dactivité. — Lorsque la glande entre en activité par lexcita-tion de la corde du tympan (Lawiiowski, He:deniiain, Ranvier), on voit se produiredes modifications importantes. Suivant Ranvier, les cellules muqueuses restentaccolées à la paroi de lacinus, mais elles perdent leur portion muqueuse : parcela même, elles saffaissent et la lumière glandulaire sagrandit. La partie granu-leuse de la cellule, qui était reléguée dans la profondeur, se gonfle et se répanddans le reste de lélément. Le noyau, daplati quil était, devient arrondi et prendun double contour très net. A leur lour, les cellules contenues dans les croissants de Gianuzzi se gonflent et. Fig. 105. Coupe de la glande sous-maxillaire du chien. i, canal inlralobulaire. — 2, canal intercalaire. —3, acinus glandulaire. — 4. cellules muqueuses. — 5,cioissanls de Gianuzzi. — G, cloison conjonctive s^ia-rant les acini. 174 APPAREIL DE LA DIGESTION tleviennenl plus dislincles. Il est probable quelles vonl remplacer les cellulesmuqueuses qui se desquament quand la sécrétion est très abondante ou trop pro-longée. On sait, du reste, que cette desquamation est variable en intensité suivantquon excite la corde du tympan ou le grand sympathique : elle est beaucoup plusabondante dans ce dernier cas. c. Conduits excréteurs, canal de Wharlon. — Les conduits excréteurs de laglande sous-maxillaire ont la même structure que les conduits de la parotide, saufle canal de Wharton qui présente ciuelcfues particularités. Ce dernier canal estconstitué, en allant de dehors en dedans : P par une
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