. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. RÃUNION EXTRAORDINAIRE A CAEN, FLERS ET CHERBOURG 88;^ conique l'a fait appeler le Pain-de-Snere (fig. 6). Une vallée sèche le limite du côté opposé à la vallée de l'Orne ; cette vallée est nettement tronquée à l'amont par la falaise de l'Orne ; les eaux provenant de son tronçon supérieur sont dérivées vers une vallée transversale qui descend par une pente rapide vers la Serverie ; tout cet ensemble circonscrit le Pain-de-Sucre terminé sur l'Orne par des rochers dénudés de schistes veris. C'est seulement tout à fait au
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. RÃUNION EXTRAORDINAIRE A CAEN, FLERS ET CHERBOURG 88;^ conique l'a fait appeler le Pain-de-Snere (fig. 6). Une vallée sèche le limite du côté opposé à la vallée de l'Orne ; cette vallée est nettement tronquée à l'amont par la falaise de l'Orne ; les eaux provenant de son tronçon supérieur sont dérivées vers une vallée transversale qui descend par une pente rapide vers la Serverie ; tout cet ensemble circonscrit le Pain-de-Sucre terminé sur l'Orne par des rochers dénudés de schistes veris. C'est seulement tout à fait au sommet de ces escarpements qu'ap- paraissent des schistes rouges. Nous avons dû les traverser très rapidement pour aller attendre au village de la Mousse la fin d'un violent orage heureusement très court. Nous avons d'ailleurs retrouvé ces schistes rouges en gagnant les Fosses d'Enfer. On désigne sous ce nom les descenderies en partie comblées des anciennes mines de fer dont l'exploitation, reprise en 1876, va faire maintenant l'objet de notre visite. Après avoir tra- versé l'affleurement de la couche et les bancs de quartzite entre lesquels elle est comprise, on est entré dans le cirque de couches ordovi- ciennes, ouvert à l'O. vers la vallée de l'Orne et entouré par les Buttes d'Enfer au N., les Monts-de-Vespres au Le chemin défoncé qui nous amène à l'entrée principale de la mine nous montre la tranche des schistes à Calymènes. Sous la conduite de M. Honnis, ingénieur, nous avons pu, dans une visite rapide, reconnaître que la belle hématite oolithique, exploitée à Saint-Rémy, forme une couche de 2 m. 5o de puissance, qu'elle repose sur des grès peu épais, dont le faciès n'est pas d'ailleurs celui des quartzites du grès armoricain, et qu'entre ces quartzites et les schistes rouges il existe une cinquantaine de mètres de schistes gris ; on a vu aussi
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