. Gazette des beaux-arts . ces fameuses co-lonnes de la nouvelle Athènes, disserteront sur leur beauté, leur cette idée ne laisse pas dêtre assez drôle. Mais larchitectureseule est coupable ici, non la peinture. Le Quai, de M. de Nittis, séduit parles caressantes légèretés de latouche et du ton, par la gaieté de la lumière, par lair qui baigne lesmaisons, les lointains, par le mouvement des personnages; sans une in-saisissable confusion qui fait flotter lensemble, ce nouvel aspect parisienserait le plus remarquable que son auteur ait encore saisi. Le jeude M. de Nittis abat cette a


. Gazette des beaux-arts . ces fameuses co-lonnes de la nouvelle Athènes, disserteront sur leur beauté, leur cette idée ne laisse pas dêtre assez drôle. Mais larchitectureseule est coupable ici, non la peinture. Le Quai, de M. de Nittis, séduit parles caressantes légèretés de latouche et du ton, par la gaieté de la lumière, par lair qui baigne lesmaisons, les lointains, par le mouvement des personnages; sans une in-saisissable confusion qui fait flotter lensemble, ce nouvel aspect parisienserait le plus remarquable que son auteur ait encore saisi. Le jeude M. de Nittis abat cette année deux atouts supérieurs, deux adorablesaquarelles. M. Béraud, très-bon tacticien, a porté toutes ses forces surles personnages, tandis que sa rue, de ce gris froid particulier à lhiverde Paris, les encadre sans les envelopper entièrement. Précision, sincé-rité, point de prétention anecdotique, attitudes vraies de passants,voilà le très-bon de son affaire. Deux ou trois figures de gandins, toute-. PORTRAIT DU DECORATEUR RUBE, PAR M. MATHEY, (Dessin de lartiste.) 566 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. fois, ne mordent pas sur le spectateur et auraient besoin quon les ravi-vât; enfin, un peu plus de liberté générale serait nécessaire, après quoiun petit tableau comme celui-là resterait typique. Il est juste de direque M. Béraud est entré dans la carrière après M. de Nittis. Quand ilmettra un peu moins de liberté et un peu plus de précision dans sonexécution, M. Gœneutte, qui déjà peint très-clair, très-vibrant, marcherasur la même ligne que ses aînés. M. Gœneutte est entré dans la carrièreaprès M. Béraud. A ces journées parisiennes, M. Luigi Loir oppose unesoirée parisienne. Latmosphère nocturne, dans ses gris foncés et pour-tant vaporeux, les silhouettes des promeneurs, tour à tour éteintes ou rani-mées, procèdent dune observation qui nest pas vulgaire ; mais fallait-ilse donner tant de peine pour nattirer les yeux que sur des b


Size: 1252px × 1995px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18