. Le Jardin des plantes : description. SUISSE. 141 Il va sans dire que moi aussi je me (lirii;cai le plus promptcmcntpossible vers la scène du combat. Au bout de dcuv: minutes, japerçusentre les arbres Jack, qui savançait en boitant, soutenu par Ernestet Fritz. Quand ils furent ])rès de moi, .lack, sétant arrêté, com-mença à se tàter tous les membres en i;éniissant et en plus de vingt endroits il dit : « Jai mal ici, et ici, et ici ; je suismoulu comme un grain de poivre. » Je me hâtai de le déshabiller pour lexaminer; mais jeus beau leregarder et presser tous les endroits, je


. Le Jardin des plantes : description. SUISSE. 141 Il va sans dire que moi aussi je me (lirii;cai le plus promptcmcntpossible vers la scène du combat. Au bout de dcuv: minutes, japerçusentre les arbres Jack, qui savançait en boitant, soutenu par Ernestet Fritz. Quand ils furent ])rès de moi, .lack, sétant arrêté, com-mença à se tàter tous les membres en i;éniissant et en plus de vingt endroits il dit : « Jai mal ici, et ici, et ici ; je suismoulu comme un grain de poivre. » Je me hâtai de le déshabiller pour lexaminer; mais jeus beau leregarder et presser tous les endroits, je ne trouvai rien de cassé nide démis. Il respirait libreincnl, cl je ne vis rien dextraordinaire surson corps, si ce nest trois ou (|uatrc laclies bbues, suite de coups oude foulures. Aussi, quand je reconnus ce (|uil en était, je ni> i)usinempèchcr de mécricr : « Esl-il honorable, est-il permis, de la partdun héros en herbe, de se livrer à des plaintes si vives, de soupireret de pleurer pour si peu de chose !. Miss Jenny. JACK. Vous appelez cela peu de chose! Jai été moulu, foulé au\pieds, presque écrasé. Cet animal ma, pour ainsi dire , tiré làuie ducorps. Il sen est fallu de peu quil ne mait éventré, et alors adieule héros en herbe. Heureusement les braves chiens et le fusil de Eritzont traité le monstre comme il le méritait. LE PKRE. Dis-moi donc quel est le monstre ([ui la si cruellementmoulu ; je nen ai encore aucune idée. JACK. <,)iiaiit à toi, Fritz, noublie pas de me garder la tète de eetlehorrible bête!... Oh! mon genou!... Oh! ciel! ma jambe! il faut lacouper tout de suite!... Ah ! mon dos!... Nous en souperons ce soiret nous en déjeunerons demain; il y aura assez pour deux repas. lE pÈBE. Encore! Est-ce le délire de la fièvre qui te fait parlerainsi: Tu veux quon te coujie la jambe et que nous mangions Iondos à souper ! JACK. ]\on , non ! Mais je veu\ que la tèle et les défenses soient couservées dans notre musée.


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