Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . encèrent à courir le long de la plage; ils furent aussi prestement auprès de Fernand Velloso quenous-mêmes, et comme nous le voulions recueillir, ils commencèrent à nous tirer avec les zagaies (-) quils () Fernand Velloso a été ciMcbré par Camoëns dans lun des plus gracieux épisodes des Lusiudes. On a donné son iionidepuis à un fleuve el à une baie un


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . encèrent à courir le long de la plage; ils furent aussi prestement auprès de Fernand Velloso quenous-mêmes, et comme nous le voulions recueillir, ils commencèrent à nous tirer avec les zagaies (-) quils () Fernand Velloso a été ciMcbré par Camoëns dans lun des plus gracieux épisodes des Lusiudes. On a donné son iionidepuis à un fleuve el à une baie un peu au nord de Mozambique. (*) Ces zagaies sont des espèces de javelines dont le bout, fort aigu, est durci au feu, et quelquefois garni duH fer. Lepremier vice-roi des ludts, Francisco d.\lmeida, apprit à ses dépens quelles pouvaient donner la mort aussi bien que lesjavelines armées dune pointe dacier. 1-e fer, dailleurs, nest [las inconnu à ces peuples. LE CAP DE DONNE-ESPÉRANCE. ^?23 : là furent blessés le capitan-mor et trois ou quatre hommes ; et tout cela arriva parce quenous nous étions fiés à eux, les prenant pour des içens de peu de cœur et qui ne se hasarderaient pas .., (^1?^-?»^^^-,. Camp lie Boscliisuians — Daprès BurclicU. à nous attaquer; ils ne le firent, du reste, que parce que nous allions dépourvus darmes. Nous ralliâmesalors les bâtiments. Et lorsque nous eûmes nos navires nettoyés et appareillés, après avoir fait du bois, nous quittâmescette terre jeudi dans la matinée, le 10 novembre. Nous ne savions pas à quelle distance nous étionsdu cap de Bonne-Espérance, si ce nest que Pero dAlemquer disait que nous pouvions être à environ30 lieues derrière ce cap, et sil ne lairirmait pas, cétait parce quil était parti un matin dudit cap etque dans la nuit il était passé devant la cote avec le vent en poupe, et que durant lallée ils étaientau large ; voilà en réalité les raisons qui le jetaien


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