Cologne . en le droit de parler dune École colonaise ?Tout ce quon peut affirmer, cest que la cité-reine du Bas-Rhin a influépar ses traditions, par son esprit, sur ces peintres dorigine si diverse. Pres-que tous les artistes qui ont travaillé à Cologne présentent certains traitscommuns quils doivent apparemment au milieu colonais : une rondeur unpeu molle, un lyrisme suave et presque féminin, une tendance vers un artjoli, coquet, un peu morbide. Si lon voulait chercher dans la peintureitalienne des termes de comparaison, cest à la grâce siennoise quon son-gerait plutôt quà lénergie florentine


Cologne . en le droit de parler dune École colonaise ?Tout ce quon peut affirmer, cest que la cité-reine du Bas-Rhin a influépar ses traditions, par son esprit, sur ces peintres dorigine si diverse. Pres-que tous les artistes qui ont travaillé à Cologne présentent certains traitscommuns quils doivent apparemment au milieu colonais : une rondeur unpeu molle, un lyrisme suave et presque féminin, une tendance vers un artjoli, coquet, un peu morbide. Si lon voulait chercher dans la peintureitalienne des termes de comparaison, cest à la grâce siennoise quon son-gerait plutôt quà lénergie florentine. Le vice essentiel de cet art estun traditionalisme excessif qui confine à la routine, et surtout un manquede virilité et daccent. Quoi quil en soit cette empreinte du « style colonais »se retrouve dans tous les chefs-dœuvre de lKcole, depuis les plus pré-coces jusquaux plus tardifs, depuis la Madone à la fleur des pois deMaître Wilhelm jusquau Portrait de bourgmestre de Barthel Le maitre de la mortde Marie : Tète de femme.(Volet du triptyque de la mort de la Vierge).


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