. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. ©riple de ce Navigateur en idiome commun, inconnuaux anciens Ecrivains de la Grèce; on ne peut donc douterque cet Ecrit ayant été revu par quelque Grammairien , ladiélion originale nait été altérée & changée comme celledOcellus Lucanus ffj, &c. Le texte de cet Auteur, quiéîoit autrefois en dialeéle Dorique, ne fe trouve plus dansles éditions ordinaires, qu
. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. ©riple de ce Navigateur en idiome commun, inconnuaux anciens Ecrivains de la Grèce; on ne peut donc douterque cet Ecrit ayant été revu par quelque Grammairien , ladiélion originale nait été altérée & changée comme celledOcellus Lucanus ffj, &c. Le texte de cet Auteur, quiéîoit autrefois en dialeéle Dorique, ne fe trouve plus dansles éditions ordinaires, quen Grec commun. Un pareil changement na porté aucune attemte à iauthen-ticité des ouvrages de ces anciens Ecrivains; celui de Scylaxne mérite pas dêtre traité moins favorablement. Je croisavoir fulBlamment prouvé quil a été compolé avant ierègne cie Xerxès, & que les preuves négatives employéespar les Critiques pour accréditer une opinion contraire,font très-foibles &., pour la plupart, dénuées de toutfondement. ffj Parmi les manufcrits de la Bibliothèque de Florence, on voit lesSentences de Démocrate, qui font en Grec commun dans toutes les éditions^,écrites en diale<?le DE LITTÃRATURE. 381 0 B SE R VA TI 0 NS SUR LE PRÃTENDU DIEU M. lAbbé le Blond. LES Antiquaires font convenus de donner le nom de Ludieu Liinus à une liguie de jeune homme, repréfèntée ^ *fur les médailles, avec difîcrens attributs, dont les principauxfont le bonnet Phrygien &: le croilîant ; mais il sen fautbien que ïcs Antiquaires aient défini dune manière fatisfai-là ntecette prétendue Divinité; leurs dilcuflîons, au contraire,nont enfmté que des doutes ou des aliénions ridicules ; laplupart ont cru , lur la foi de Spaitien, que le dieu Lunusnétoit autre chofe que la Lune même : cet Hiftorien nousdit , dans la vie de Caracalia, qu
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