La Lecture . ire. Le mandat populaire ne de-vait pas devenir une propriété nim héritage. » CLXXXV On voit distinctement commenta fausse opération se fit dansesprit de la population de Paris. Fiourens. CUe voulait, cela nest pas douteux evant les quatre mois de siège supportés avec leurs tristesses et3urs horreurs, elle voulait la résistance. Elle crut à cette résis-ance par le chef militaire quelle sétait donnée, et cest sur lecm de ce chef quelle imposa la nécessité de lunion. Tous ceuxui furent clairvoyants trop tôt et essayèrent de rompre avec lehef néfaste apparurent suspects, et cest au n


La Lecture . ire. Le mandat populaire ne de-vait pas devenir une propriété nim héritage. » CLXXXV On voit distinctement commenta fausse opération se fit dansesprit de la population de Paris. Fiourens. CUe voulait, cela nest pas douteux evant les quatre mois de siège supportés avec leurs tristesses et3urs horreurs, elle voulait la résistance. Elle crut à cette résis-ance par le chef militaire quelle sétait donnée, et cest sur lecm de ce chef quelle imposa la nécessité de lunion. Tous ceuxui furent clairvoyants trop tôt et essayèrent de rompre avec lehef néfaste apparurent suspects, et cest au nom de la défenseoulue par tous que les plus ardents à la défense furent traitésIl factieux et en ennemis. Le S octobre, les gardes des batail-)ns venus au secours de lHôtel-de-Ville traitent les manifes-lints de brigands, de pillards, voleurs, Prussiens, et ils crient :1 A bas Blanqui ! » comme on criait en 18i8. Blanqui cons-ite simplement, dans son journal, quaux outrages sont mêlés. 388 LA LECTURE ILLUSTRÉE des iiunis de républicains qui ont le tort davoir voué leur vieà la République, son ironie relève les épithètes de factieux et dePrussien, les voies de fait commises contre les coupables dar-deur et de désespoir. Il voit que tout cela mène à la capitulation,et lascète proclame que la joie sera dans les cuisines et dans lessalles à manger, quil nest pas sain dentrer en guerre contre leventre, et que laffaire des exaltés ne sera pas bonne. On ne lui fit guère attendre la sanction de sa prophétie et toutdabord, le moyen daction qui était en son pouvoir lui fut enlevé.Il explique lui-même fort bien comment on sy prend pour démo-lir un commandant : on ne lui donne rien, il nobtient quaprèsles autres, des armes, des équipements, des vêtements de mécontentement ne tarde pas à naître dans le bataillon, et lesadversaires savent lexploiter : le chef est réputé bientôt pour urincapable ou un honnne de mauvaise volonté.


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