. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . nes, les cuirs, le karité. On ne voit pas dailleurs lobligation quil pourrait y avoir pourla voie ferrée de sapprocher du Sénégal : la seule importance deKayes, dailleurs très relative, ne saurait suffire à justifier la néces-sité de faire de cette ville le point de soudure obligatoire de lanouvelle ligne avec celle du Soudan. Au contraire, lavantage quily aurait à laisser au fleuve une zone dinfluence plus étendue frappeplus vivement encore si lon considère que le commerce, au
. De Dakar au Niger; la question du chemin de fer et la mise en valeur des territories de la Sénégambie et du Niger . nes, les cuirs, le karité. On ne voit pas dailleurs lobligation quil pourrait y avoir pourla voie ferrée de sapprocher du Sénégal : la seule importance deKayes, dailleurs très relative, ne saurait suffire à justifier la néces-sité de faire de cette ville le point de soudure obligatoire de lanouvelle ligne avec celle du Soudan. Au contraire, lavantage quily aurait à laisser au fleuve une zone dinfluence plus étendue frappeplus vivement encore si lon considère que le commerce, au Soudan — 13 — comme au Sénégal, est en grande partie entre les mains des mai-sons darmement qui ne sauraient renoncera effectuer les transportspar la voie fluviale, le développement de la navigation étant dail-leurs tout à lait désirable et poursuivi au même titre que eelui duréseau de voie terrée. Si le chemin de 1er aboutissait à Raves, il semble bien quilaurait à soutenir, au moins pendant trois mois de lannée, uneconcurrence directe et dautant plus active avec le Sénégal que les. Convoi de chalands remorqués à la cordelle sur le Sénégal tarifs des transports fluviaux ne manqueraient pas dêtre abaisséême avec le Thiès-Talary cette concurrence, au moins dans ledébut, risquerait de se produire; mais par la suite, elle deviendraitpresque insensible et telle quelle doit être pour rester profitable auxintérêts généraux du commerce sans nuire au développement desdeux voies en présence. Ainsi, il parait hors de doute que les maisons darmement conti-nueront longtemps encore à utiliser le fleuve de préférence au — I i — chemin de fer; il est même essentiellement désirable que les ser-vices de la navigation sur le Sénégal augmentent limportance do leurs transports ; niais alors il est nécessaire que les zones dinfluencedu fleuve et de la voie ferrée soient nettement séparées. Si le che-min de fer se relie à Kayes à la
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