. Bruxelles . bançonne? Quon se garde de le croire. Xul naparcouru les villes importantes de lEurope centrale sans être frappé,à Bruxelles, du caractère fort spécial des quartiers ayant ])our centrelHôtel de Ville — cette partie de la capitale quon désigne courammentcomme « le bas de la ville ». par opposition aux quartiers élevés et aristocra-tiques de lest — et sans leur trouver encore une très franche couleur locale. APERÇU GÉNÉRAL ii Bien que. de jour en jour. ])lus entamé jKir les transformations, ceBruxelles-là conserve une physionomie à part. Ses rues sinueuses bordéesde façades, rareme


. Bruxelles . bançonne? Quon se garde de le croire. Xul naparcouru les villes importantes de lEurope centrale sans être frappé,à Bruxelles, du caractère fort spécial des quartiers ayant ])our centrelHôtel de Ville — cette partie de la capitale quon désigne courammentcomme « le bas de la ville ». par opposition aux quartiers élevés et aristocra-tiques de lest — et sans leur trouver encore une très franche couleur locale. APERÇU GÉNÉRAL ii Bien que. de jour en jour. ])lus entamé jKir les transformations, ceBruxelles-là conserve une physionomie à part. Ses rues sinueuses bordéesde façades, rarement de plus de trois étages ; étroites, et à pignons mou-vementés, parlent avec éloquence encore des siècles révolus, particulière-ment de 1 époque où la Belgique faisait partie des apanages de S. ériale et Rcnale Apostolique. La libre allure des habitants, le genre assez spécial de leur commerce,leur façon dêtre et de vivre, la prédominance du flamand dans les rela-. lhoto ^euidciD. La Bourse. tions. nous transportentici en un Bruxelles plus vivant, plus typiquesurtout, que celui des régions hautes où, dans la froide monotonie de leursplendeur nouvelle, salignent les majestueux hôtels de la noblesse et dela finance. En dehors des circonstances c[ui. par la force des choses, devaient con-courir à la refaçonner, au cours du xix siècle. Bruxelles a gardé la tracedévénements plus graves, comme Londres se ressent encore de lincendiede 1666. Lisbonne du tremblement de terre de 1755. 31oins de trente ansaprès le premier de ces désastres, au mois daoût 1695, tout le centre dela ville devint la proie des flammes, allumées par les bombes dirigéessur ses constructions par lartillerie du maréchal de Villeroi. Il ne sagissait point dun siège — Bruxelles nétait pas en état de 12 BRUXKLLKS défense— mais crune démonslralion ayant pour objet de faire diversion aufameux siège de Xanuir ])ar les armées du grand roi. Trois mill


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