Traité des maladies de la moelle épinière . ion de grosses bou-chées est difficile, les li-quides refluenten partiepar le nez. Les troubles moteursdu larynx sont de troisordres, et par rang defréquence : des para-lysies, des mouvementsanormaux des cordesvocales, des paroxys-mes, ou crises laryn-gées. Les paralysies sontunilatérales, exception-nellement bilatérales ; elles offrent tous les caractères des paralysiesrécurrentielles ; la paralysie isolée des crico-aryténoïdiens postérieursest moins fréquente et presque toujours unilatérale, elle peut êtreconsidérée comme le premier stade de la par
Traité des maladies de la moelle épinière . ion de grosses bou-chées est difficile, les li-quides refluenten partiepar le nez. Les troubles moteursdu larynx sont de troisordres, et par rang defréquence : des para-lysies, des mouvementsanormaux des cordesvocales, des paroxys-mes, ou crises laryn-gées. Les paralysies sontunilatérales, exception-nellement bilatérales ; elles offrent tous les caractères des paralysiesrécurrentielles ; la paralysie isolée des crico-aryténoïdiens postérieursest moins fréquente et presque toujours unilatérale, elle peut êtreconsidérée comme le premier stade de la paralysie récurrentielle. La paralysie laryngée est laccident bulbaire le plus précoce, elleserait plus fréquente lorsque latrophie musculaire des membresse localise primitivement dans les muscles scapulo-humé la signale 8 fois sur 31 cas dans lesquels lexamen dularynx a été fait; elle nous paraît être plus rare que dans le tabès. La paralysie laryngée sinstalle lentement ; avec le temps, les muscles. Fig. 75. — Héniiatrophie linguale droite dans lasyringomyélie. Paraplégie spasmodique trèsaccusée (Bicètre, 1893). 230 J. DEJERINE ET A. THOMAS. — MALADIES DE LA MOELLE. satrophient et à lexamen laryngoscopique on peut constater latro-phie de la corde vocale. Dans dautres cas, la paralysie fait défaut, mais pendant linto-nation, les cordes vocales se déplacent en plusieurs fois par desmouvements saccadés et réguliers. Les crises laryngées sont très rares. La sensibilité laryngée est quelquefois altérée; ce sont soit des sen-sations purement subjectives, des paresthésies, soit des sensations dechaleur ou de chatouillement ; lexploration de la sensibilité laryn-gée a été du reste rarement pratiquée chez les syringomyéliques eton a peu de renseignements à ce sujet. Lexcitabilité réflexe du larynx fait défaut chez quelques malades :ils racontent dailleurs que, depuis plusieurs mois ou plusieursannées, ils aval
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