L'illustration : journal universel . rs, même la chèvre qui broute au loin le cythise. Jevous mets au déli de retirer aucune de ces figures sans nuireà lensemble ! Faites la même épreuve sur une foule dautres tableaux, même parmi les bons, et vous verrez combien peurésisteront. Quel site vrai, bien choisi ! comme ce rideau d ar-bres, à travers lesquels on aperçoit la mer, est naturellementjeté ! comme tous ces terrains sont bien étudiés. Quelle fraî-che lumière aux tons argentés ! comme cest bien là la clartématinale dune belle et riante journée ! comme cet air est lé-ger et transparent! Cette
L'illustration : journal universel . rs, même la chèvre qui broute au loin le cythise. Jevous mets au déli de retirer aucune de ces figures sans nuireà lensemble ! Faites la même épreuve sur une foule dautres tableaux, même parmi les bons, et vous verrez combien peurésisteront. Quel site vrai, bien choisi ! comme ce rideau d ar-bres, à travers lesquels on aperçoit la mer, est naturellementjeté ! comme tous ces terrains sont bien étudiés. Quelle fraî-che lumière aux tons argentés ! comme cest bien là la clartématinale dune belle et riante journée ! comme cet air est lé-ger et transparent! Cette œuvre naïve respire un doux par- fum dantiquité ; il semblerait que cela vient dêtre exhuméde Pompeî ou dilerculanum. La lileuse de M. MILLET, reproduite par lIllustration, estune jeune femme de Sora, au royaume de Naples. Cet élé-gant costume est on ne peut plus pittoresque. M. Millet aencore exposé des costumes de Sorrento et dOlevano, et uneBelhsabée au bain. Il y a dans ces divers tableaux de lhar-. monie, un effet doux et calme; mais on désirerait dans cesdiverses têtes une physionomie plus prononcée. M. KARL GIRARDET, dont les lecteurs de lIllustrationconnaissent les dessins faciles et spirituels, a exposé quatretableaux ; sa Mosquée de Saïd au Caire est reproduite ici. Onretrouve dans ce petit tableau et dans un autre représentant des fellahs puisant de leau à une Chadouf sur le Nil, cettevérité de détails qui caractérise le bon observateur, et cetteaisance de pinceau qui brille dans toutes ses Déjeuner sous la futaie, dans la foret dEu, lui a donnéloccasion dexercer son habileté et sa verve. Mais ce qui meplaît surtout, cest une charmante petite toile où il a peint avec des tons fins, ch; uds et harmonieux Une Vue de Me-naggio sur le lac de Corne. — Le Rat de ville et leHat des champs ont inspiié à M. Rousseau une très-joliecomposition. Sil ne sy trouve pas de reliefs dortolans, enrevanche, il y a un p
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