Gazette des beaux-arts . n Bocholt, élève du Maître de 1466 et de Martin Schôngauer,et qui pendant longtemps passa à tort pour être le plus ancien graveur surcuivre. Bientôt, sous la raison de commerce Israël zu Bocholt, ou Israëlvan Mecken, latelier de cette cité prit une grande extension et répanditau loin ses productions. Quon croie à lexistence dun ou de deux Israël,lœuvre de ces maîtres ne peut être scindé en deux parts distinctes etconstituer deux manières; il faut toujours le considérer ensemble. Il y alà louvrage dun chef datelier, aidé de plusieurs apprentis, qui résumetoute la gravur


Gazette des beaux-arts . n Bocholt, élève du Maître de 1466 et de Martin Schôngauer,et qui pendant longtemps passa à tort pour être le plus ancien graveur surcuivre. Bientôt, sous la raison de commerce Israël zu Bocholt, ou Israëlvan Mecken, latelier de cette cité prit une grande extension et répanditau loin ses productions. Quon croie à lexistence dun ou de deux Israël,lœuvre de ces maîtres ne peut être scindé en deux parts distinctes etconstituer deux manières; il faut toujours le considérer ensemble. Il y alà louvrage dun chef datelier, aidé de plusieurs apprentis, qui résumetoute la gravure allemande pendant le dernier tiers du xve siècle, pose sa ?1. La Gazette a reproduit une estampe de ce maître dans le tome VII, p. 133. 2. Sainte Agnès, que nous avons fait graver pour accompagner cet article, est lunedes pièces les plus distinguées de ce grand maître, daprès lequel la Gazette (t. III) adonné plusieurs autres morceaux pour illustrer une étude que nous avons faite de son. dn Martin Schii 78 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. marque sur des éditions nouvelles de planches anciennes, copie et pro-page les compositions du Maître de 1466, de Franz von Bocholt, deWen-ceslas dOlmùtz, du maître B. X. S., dO. Vere. T., de Martin Schôngauer,et, sur la fin de sa carrière, dAlbert Durer. Israël, copiste déterminé,marchand plutôt quartiste, fut avant tout un orfèvre, comme le prouventles beaux spécimens quil a laissés en ce genre. Le nom de Bocholt missur plusieurs de ses estampes, et particulièrement la légende To Bocholtis le gemaet in dem bisdom van Monster, quil grava sur une pièce dor-nement signée Israël clans la marge, établissent de la manière la pluscertaine le siège de cet atelier, le plus connu et le plus actif auxve siècle. Les estampes dIsraël, qui fournissaient facilement des motifsde composition aux peintres peu inventifs, furent fort estimées en cestemps; Wimpheling, Lomazzo, en parlèrent avantageusement dans leu


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