La peinture : poëme en trois chants . & la nature. Toi qui près dune lampe & dans un jour les traits dun amant vaciller furie mur, A z LA PEINTURE, Palpitas & courus à cette image fombre ,Et de tes doigts légers traçant les bords de lombre yFixas av^ec tranfports fous ton œil captivéLobjet que dans ton cœur lamour avoit gravé,Ceil toi dont linventive & fldelle tendrefleFit éclore autrefois le Defiin dans la Grè fein de ces déferts, lieux jadis renommés,Où parmi les débris des palais confuraés,Sur les tronçons épars des colonnes traces de ton nom font encore apperçue


La peinture : poëme en trois chants . & la nature. Toi qui près dune lampe & dans un jour les traits dun amant vaciller furie mur, A z LA PEINTURE, Palpitas & courus à cette image fombre ,Et de tes doigts légers traçant les bords de lombre yFixas av^ec tranfports fous ton œil captivéLobjet que dans ton cœur lamour avoit gravé,Ceil toi dont linventive & fldelle tendrefleFit éclore autrefois le Defiin dans la Grè fein de ces déferts, lieux jadis renommés,Où parmi les débris des palais confuraés,Sur les tronçons épars des colonnes traces de ton nom font encore apperçues ,Leve-toi, Dibutade , anime mes accens,Embellis les leçons éparfes dans mes dans mes vers ce feu qui fous ta main divineFut dun art enchanteur la première origine. Heureux père ! tu vis ce prodige nouveau,Le crayon de ta fille alors fut un flambeau ;Aitifle en un moment, à fa clarté propice ,Tu découpes la pierre autour de cette efquiffe,Et déjà du cifeau linauflrieux fecours #. ,V . \:hui. /Uiiu ,/./ DcLSixic en Ion cci veau, tcil la picmicre toile POEME. Donne un corps à limage en bombant les contours. Dabord à la Peinture on ne pouvoit atteindre,Tout parut plus facile à modeler quà peindre ;On arrondit la pierre, on façonna le bois,Pour figurer un corps, dun autre lon fit ! regardez lenfant, voyez comme il imite ,Rarement à tracer la nature linvite :Connut-il le crayon, Tes effets font trop lents, -Trop de fois il rompra fous fes doigts pé il taille le liège, il fait pétrir la cire ,Il découpe le bois, il forme, il veut conftruire ;Ainfi par le cifeau lArtifte commença,Un Art guida vers lautre & bientôt lon traça,La Peinture naquit. Toi qui féduit par elle,Veux tenir de fa main une palme immortelle,Ne fuis point au hazard ce dangereux attrait,Que ce foit un inftina, & non pas un projet:Si de laftre fécond qui luit fur le PoèteUs rayons divergens femblent fuir ta palette, Aij \ 4 LA PEINTURE. Sils n


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