Oeuvres . e la mort tarde à me rendraLe fervice de ^emporter !Pour peu quelle me fafle ny pourrai plus réfifter :Mon Amant prefie ; il faudra bien fe rendre :( Le tout en le flattant ; ceft ce quil faut noter. )La bonne Epoufe ainfi connue ,Le Père parle à fes dépit deux leur bouche efl ingénue;Ils attendent (es biens quil garde trop long^-tems, Oij ^Xë (FUVRES DE M. DE LA MOTTE , Ainfi lHomme au Bonnet sen va de gens en geni Tirer des cœurs les fecrettes penfées ;Nettouve en Tes Amis quâmes intérefTées;Ingrats & mauvais coeurs fous dehors obligeans. Va-t-il rendre quelqu
Oeuvres . e la mort tarde à me rendraLe fervice de ^emporter !Pour peu quelle me fafle ny pourrai plus réfifter :Mon Amant prefie ; il faudra bien fe rendre :( Le tout en le flattant ; ceft ce quil faut noter. )La bonne Epoufe ainfi connue ,Le Père parle à fes dépit deux leur bouche efl ingénue;Ils attendent (es biens quil garde trop long^-tems, Oij ^Xë (FUVRES DE M. DE LA MOTTE , Ainfi lHomme au Bonnet sen va de gens en geni Tirer des cœurs les fecrettes penfées ;Nettouve en Tes Amis quâmes intérefTées;Ingrats & mauvais coeurs fous dehors obligeans. Va-t-il rendre quelque vifite iEn lui ferrant la main , on lappelle importun. Dune parole quil a dite ,Que^uun veut le louer : ce quelquun hypocrite Dit quil na pas le fens commun :A chaque inftant mille dégoûts pour un ; Rien ne le flatte ; tout lirrite : , Tant & tant, que notre Homme excédé de clit- grinsJette enfin fon Bonnet par-deflus les cherche qui voudra. Quant à moi, je le quitte,. Livre V. 317 LE LYS ET SON REJETTON,FABLE XXL AU R O L \J N Lys majeftueux, la gloire des vallées, Après un règne enfin à Ton terme, & les fleurs ùéfolées, Regrettoient leur Roi pé voit un jeune Lys, tendre efpoir de C?l tige :Jai régné , lui dit-il, mon fils, règne à tan ces champs que ma chute affligeDeviens & la gloire & lamour :Rends grâce au Soleil qui téleve g-Comme je le bénis dans le temps quil mabat?Que fa douce influence achevéDe te donner ta force & ton éclat»Attire dans ton fein labeille diligente , Et croiffant fous le plus beau ciel ?^De ta fubfiance bieafaifanteAide-là chaque jour à compofer fon mieîPrince, que ces leçons règlent votre carrière jRofte de tant Lys à nos yeux abbattus « Oiij 3l8 (EuVRES DE M. DE LA MoTTE, RafTemblez-en la fplendeur toute entière; Offrei mille fujecs aux enfans de Phébus ;CroifTez de vertus en vertus,Nous attendons notre matière.
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