. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 200 BIG [bigarreau ferI Cerisier. Bigarreau de Description du fruit. â Comment attaché : le plus souvent par cinq, mais quelquefois aussi par quatre et par trois.â Grosseur : moyenne. â Forme : ovoïde assez cylindrique ou cordiforme très-irrégulière, à sillon de profondeur variable. â Pédoncule : long, bien nourri, inséré dans une faible cavité. â Point pistillairê' : sensiblement enfoncé, â Peau : é
. Dictionnaire de pomologie, contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus g©n©ralement connus et cultiv©s. Fruit-culture. 200 BIG [bigarreau ferI Cerisier. Bigarreau de Description du fruit. â Comment attaché : le plus souvent par cinq, mais quelquefois aussi par quatre et par trois.â Grosseur : moyenne. â Forme : ovoïde assez cylindrique ou cordiforme très-irrégulière, à sillon de profondeur variable. â Pédoncule : long, bien nourri, inséré dans une faible cavité. â Point pistillairê' : sensiblement enfoncé, â Peau : épaisse, jaunâtre du côté de l'ombre, et, sur l'autre face, d'un rouge vif qui ne passe au rouge foncé qu'à la parfaite maturation. â Chair : jaunâtre, légèrement rosée près du noyau, dure et filamenteuse. â Eau : suffi- sante, presque incolore, peu sucrée, acidulé, possédant géné- ralement une certaine âcreté. â Noyau : moyen, ovoïde, à joues assez plates et arête dorsale prononcée. Maturité. â Courant d'août, jusqu'à fin septembre, mais seulement quand l'arbre est planté au nord. Qualité. â Deuxième. Historique. â Ce bigarreau séculaire me paraît natif d'Allemagne, et peut-être même de l'ancienne principauté d'Anspach, car Mayer en parlait ainsi dès 1776 : « 11 s'en trouve beaucoup â disait-il â dans les cerisaies et parmi les arbres qui bordent les nouveaux grands chemins de la principauté d'Anspach. » {Pomona franconica, t. II, p. 32.) En France, Louis Liger fut, il me semble, le premier qui le mentionna : « Le Bigarreau Tardif ou de Fer â écrivit-il en 1755 â mûrit plus tard que l'Ordinaire et n'est pas aussi sujet aux vers; il fait un bel arbre. » {Nouvelle maison rustique, t. Il, p. 189.) Duhamel, en 1768, en parlait également, mais sans le décrire, parce que, assurait-il avec raison, « il mûrit en sep
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