Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . 451, 452. — Détail de la coiffure. un personnage. Il avait à Sakkarah une des belles tombes de la nécro-pole. Or ce nétait cerles pas par les agréments de sa personne quilavait fait son chemin à la cour. Hélait nain, avec tous les caractèresqui distinguent les nains : tête grosse, torse lies long, bras courts etjambes courtes; il était de plus dolichocéphale. Un des traits qui montrent avec quelle sincérité la plastique égyp- LA SCULPTURE SOUS LANCIEN BMPIHE. 6(35 tienne, à ses débuts, a copié la n
Histoire de l'art dans l'antiquité: Égypte, Assyrie, Perse, Asie Mineure, Grece, Etrurie, Rome . 451, 452. — Détail de la coiffure. un personnage. Il avait à Sakkarah une des belles tombes de la nécro-pole. Or ce nétait cerles pas par les agréments de sa personne quilavait fait son chemin à la cour. Hélait nain, avec tous les caractèresqui distinguent les nains : tête grosse, torse lies long, bras courts etjambes courtes; il était de plus dolichocéphale. Un des traits qui montrent avec quelle sincérité la plastique égyp- LA SCULPTURE SOUS LANCIEN BMPIHE. 6(35 tienne, à ses débuts, a copié la nature, cest la manière demi elle arendu le pied. Les pieds des statues égyptiennes, — Winckelmann lavaitdéjà remarqué, — sont plus larges et plus plais que ceux des statuesgrecques; les orteils y sont tout droits, sans articulations marqué second doigt est toujours le plus long. Le petit doigt nest pasplié à demi, mais aussi horizontal que les autres. Ces caractères sex-. 453, 454. — Nem-hotep, statuette eu calcaire. Boulai). pliquent, par lhabitude de marcher pieds nus dans la boue du Nil;on les retrouve, très accusés, chez le fellah daujourdhui . Les tendances et les qualités que nous avons signalées dans lesligures en ronde-bosse ne sont pas moins sensibles dans ces bas-reliefsdes mastaba de Gizeh et de Sakkarah auxquels nous avons déjà fait desi nombreux emprunts. Nous ne donnerons plus ici que quelques mor- I. Wilkikson, Thecustoms and manners, etc., L. Il, p. 270. I. 666 LEGYPTE. ceaux do ce curieux décor, choisis surtout pour leur valeur dart etleurs qualités dexécution. Le bas-relief, en Egypte, est aussi ancien que la figure en ronde-bosse. Cest ce que suffisent à prouver les panneaux de la tombe dellosi, dont personne ne conteste la 1res haute antiquité, ainsi que lesgroupes sculptés sur les rocs du Ouadimaghara. Le bas-relief, dansles mastaba, sert à multiplier les images du défunt; sur la stèle qui enoccu
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