. Masques et bouffons; comédie italienne. ieux pendant tout le moyen âge; ni dudrame et de la comédie acndcmiques et classiques qui, àpartir du quinzième siècle, défrayèrent les cours desprinces italiens. Nous ne nous occuperons pas davantagedes drames et comédies sérieuses queu Italie on joue denos jours, en vers ou en musi(|ue, pastiches pour la plupartde notre théâtre français moderne. Ce que nous recher-chons, cest ce qui fait le vrai caractère de lItalie; cestcet art sin gaicrif; que lon ne trouve que là, cette comédieà limpromptu, fille des aidianex; ces masques pleins dori-ginalité, ces


. Masques et bouffons; comédie italienne. ieux pendant tout le moyen âge; ni dudrame et de la comédie acndcmiques et classiques qui, àpartir du quinzième siècle, défrayèrent les cours desprinces italiens. Nous ne nous occuperons pas davantagedes drames et comédies sérieuses queu Italie on joue denos jours, en vers ou en musi(|ue, pastiches pour la plupartde notre théâtre français moderne. Ce que nous recher-chons, cest ce qui fait le vrai caractère de lItalie; cestcet art sin gaicrif; que lon ne trouve que là, cette comédieà limpromptu, fille des aidianex; ces masques pleins dori-ginalité, ces bouffons remplis de verve et de spontanéité,aussi bien sur la place publique quà la cour de Versailles ;cest enfin de ces comediami dkli. au-fk, et de leurs succes-seurs dans la même voie, que nous allons essayer de I. 9 (iG ? IINTUODUCTION. retrouver liiisloire et de retracer les types, à laide dela deseriplioii et de nos dessins mis eu litminc, connueon disait jadis pour ijKtvvs, par nolie ami ARLEQUIN. TRIVKLIN, TRUFFALDIN. « Je suis né à Bergame, Siç/nori, mais il y a si longtemps,que je ne men souviens plus. On mappelait dans cetemps-là.... attendez donc!... je ne me rappelle plus monnom, pcr Bacco! Excusez-moi si jen appelle à Bacchus,mais cest le seul dieu que jaie jamais pris à témoin. » Signori, jai beaucoup connu, jadis, un certain IMaccus,qui nétait pas aimable tous les jours, et, alois, javais plusdesprit que cette grosse brute-là. Plus lanl, je fus valeldun docteur qui nétait quapothicaire, et si avart, (piilne me donnait pour vêtement que les vieux morceaux deshabits qui ne pouvaient pas servir à en raccommoder demoins râpés. .lai eu de la noble niisère, et regardez mon chaptau? il est presque neuf; cest leroi IleiHi JII qui men fit présent. Il naimait guère leschapeaux; il men donna un trop petit pour sa tète de moi- 68 LA COMKDIK ITALIENNE. iitau. (jette (|ii{iie de lapin, cest reiiili


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