Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . oins, à leurs inté-rêts ; il aurait dès lors suffi quune main habile modifiât cet [Sigï]E BLANOSco DomiNl de Jean de Blanosc seigneur dUxelles (DouetdArcq a mal lu Vcsellnrum). Ce personnage appartenaità une famille de gentilshommes du Maçonnais qui tenaitson nom de Blanôt (Saone-et Loire) et possédait la sei-gneurie dUxelles (hameau de Chapaizc). Il avait renoncéau métier des armes pour létude et était devenu doc-teur. Néanmoins, noubliant pas son origine, il a
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . oins, à leurs inté-rêts ; il aurait dès lors suffi quune main habile modifiât cet [Sigï]E BLANOSco DomiNl de Jean de Blanosc seigneur dUxelles (DouetdArcq a mal lu Vcsellnrum). Ce personnage appartenaità une famille de gentilshommes du Maçonnais qui tenaitson nom de Blanôt (Saone-et Loire) et possédait la sei-gneurie dUxelles (hameau de Chapaizc). Il avait renoncéau métier des armes pour létude et était devenu doc-teur. Néanmoins, noubliant pas son origine, il a lait re-présenter un écu à ses armes ( au chef charyé de 3roses) suspendu militairement par son baudrier. Il rem-plit à Lyon en 128G la charge importante dOfficial. Unmembre de cette même famille, Pierre de Blanosc, che-valier, fut Bailli de Maçon en i3io, et, recevait, cetteannée, lordre de rendre la liberté aux bourgeois de Lyon,détenus en prison sous sa garde. 11 se rattachait aussiau Forez par le mariage de sa fille Marguerite, qui épousa Artaud de Fig. 40«- UN DOCTEUR ES LOIS enseignant. ensemble de Coutumes, comme on disait, pour doter la nationdune jurisprudence appropriée à lesprit nouveau, comme elleavait été dotée dinstitutions politiques spéciales et dun art par-ticulier. Mais les légistes nont ni le patriotisme des hommesdÉtat ni le désintéressement des artistes. Une foule de pédantscupides survinrent et exhumèrent les lois romaines, les présen-tèrent comme des merveilles de sagesse et déquité. Ce nétaitquun fatras de dispositions surannées, filles du despotisme et delesprit païen, ou même de larbitraire des préteurs ; amas confuset presque inextricable, ne sappliquant pas mieux à la civilisationnouvelle que la toge, aujourdhui, ne conviendrait à nos é cest précisément cette incompatibilité, ces non-sens quifirent la fortune de ces lois vermoulues. Celait un champ iné- LA SÉNÉCHA
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