. Le Jardin des plantes : description. de ladmi-nistration civile eu AI ;érie. Le maréchal exécuta lordonnance, maissans dissimuler suu luécuutentement. ABO-EL KADEH. S7 Dun aulrc côté, lon avait tant de fois écrit dans les bulletins qnola conquête était faite, quelle était achevée, quAbd-el-Kadcr étaitimpuissant, on avait tant de fois proclamé la soumission des Arabes,i|ue lon se préoccupait fort de tous les moyens de profiter des [;cs remporlés. iSur un seul point, tout le mondeéuit daccord: il fallait coloniser;mais comment : Jelle étnit la grande (|uestion, pour ainsi dire una-nime


. Le Jardin des plantes : description. de ladmi-nistration civile eu AI ;érie. Le maréchal exécuta lordonnance, maissans dissimuler suu luécuutentement. ABO-EL KADEH. S7 Dun aulrc côté, lon avait tant de fois écrit dans les bulletins qnola conquête était faite, quelle était achevée, quAbd-el-Kadcr étaitimpuissant, on avait tant de fois proclamé la soumission des Arabes,i|ue lon se préoccupait fort de tous les moyens de profiter des [;cs remporlés. iSur un seul point, tout le mondeéuit daccord: il fallait coloniser;mais comment : Jelle étnit la grande (|uestion, pour ainsi dire una-nimement controversée, tant les systèmes maïKpuiitnt peu. Le ma-réchal liuijeaud avait le sien. 11 voulait que la colonisation militaireprécédât la colonisation civile. Il établissait de petites fermes quildoiniait à des soldats ou ii des sous-oflicicrs, avec un petit capitalfourni par lKtat. Ces fermes, groupées les unes près des autres, for-maient autant de postes qui soulageaient dautant larmée, et, en les. Le général Bedeau. multipliant, le maréchal ne désespérait pas de rendre un jour ladéfense <le lAlgérie indépendante des secours de la France. Unelois la colonisation militaire solidement établie, la sécurité se ferait,et la colonisation civile viendrait de soi-même. face de ce système, auquel le maréchal donna un commence-ment dexécution, se dressaient une foule dautres plans. Mais parmices derniers, il y en avait un (|ui, tout de suite, sétait emparé de lafaveur publiiiue. Le brillant général de la Moricière le développaitavec sa chaude et vive élo(iuence. Dans le systinie du général de la Moricière, il fallait faire plus(|ue coloniser, il fallait civiliser. Pour civiliser, il était nécessaire defaire appel au grand instrument de la civilisation nu)derne : il fallaitinvocpier et aiipliquer la puissance du capital. La grande spéculationdeviit être conviée à semparer des terres disponibles de lAlgé do


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