. Antiquités nationales, ou, Recueil de monumens : pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, vitraux, fresques, etc. : tirés des abbayes, monastères, châteaux, et autres lieux devenus domaines nationaux. elle est représentée dans le costume de son temps , àgenoux. Ce tombeau est placé dans un encadrement sur lequel ona sculpté des têtes et des os de morts en sautoir. PL III,fig. I. Une image de la Vierge est placée conu-c le m«r, derrière Fran-çoise Veyni ; il y a un Minime qui étend les bras, comme pourla présenter à la V
. Antiquités nationales, ou, Recueil de monumens : pour servir à l'histoire générale et particulière de l'empire françois, tels que tombeaux, inscriptions, statues, vitraux, fresques, etc. : tirés des abbayes, monastères, châteaux, et autres lieux devenus domaines nationaux. elle est représentée dans le costume de son temps , àgenoux. Ce tombeau est placé dans un encadrement sur lequel ona sculpté des têtes et des os de morts en sautoir. PL III,fig. I. Une image de la Vierge est placée conu-c le m«r, derrière Fran-çoise Veyni ; il y a un Minime qui étend les bras, comme pourla présenter à la Vierge. Au haut de la voûte du tombeau , on lit cette inscription : Quis dédit htzc si quis quœrat , mihi grata secundimimera sunt nati qui tenit ossa Lipis. Et sur le tombeau même on a gravé : NoHlis et generosœ matronœ , FRANCISCO VEYNI Epitaphium : Hic Francisca tegor, clari quœ. conjugis uxor,Félix proie fui , et sanguine clara meo : (14) Les quatre tableaux ont été adjugés pour moins de deux cents livres , par lamunicipalité de Passy; quelques jours après, on en a offert douze mille francs. (ij ) Cest à lui quon doit cette odieuse maxime, quil ny a point de terre sansseigneur. Ce fut lui aussi qui introduisit la vénalité des charge*.. deChaillot. 19 Aie pietas cœlo et terra dot vivere proies, Vitam ergo geminam mors dédit una mihi :Sex animant post lustra Deo , quant prxbuit illc Restituï, et tellus quœ dcdit ossa tenet. ( 16 ) On y lit aussi cette autre épitaphe françoise : C Y G I S T. Madame Françoise Veyni, en son vivant femme de mesure AntoineDuprat , seigneur de Nantovillet, alors maître des requîtes, et avocat gé-néral au parlement de Toulouse , depuis , premier président de celui deParis , chancelier de France, garde des sceaux , évesque de Meaux et dAlbi,archevesque de Sens, cardinal et légat, à latere , par tout le royaume. Elleest décédée pleine de vertus et de mérite, fan de grâce 1507, et de son âgele
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