L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . mpereur ° mais ne mandèrent pas queValentin lauoit occis. Dolente fut la Dame dsla mort de lEmpereur, & dautre part iôyeufede ces deux enfans qui en fanté venoyent, cha-cun mena grand ioye par la Cité pour la venuede Valentin Se Orfon 3 GhanoineSjPrebftreSjClers , Ôc Bourgeois faillirent dé la Cité engrand polîciïions,& en toutes les Eglifes
L'Hystoire des devx prevx tres nobles et tres-vaillans chevaliers Valentin et Orson : fils de l'Empereur de Grece, & nepueux du tres-vaillant & tres-Chrestien Roy de France, Pepin Contenant plusieurs & diuerses matieres, comme vous pourrez veoir cy apres . mpereur ° mais ne mandèrent pas queValentin lauoit occis. Dolente fut la Dame dsla mort de lEmpereur, & dautre part iôyeufede ces deux enfans qui en fanté venoyent, cha-cun mena grand ioye par la Cité pour la venuede Valentin Se Orfon 3 GhanoineSjPrebftreSjClers , Ôc Bourgeois faillirent dé la Cité engrand polîciïions,& en toutes les Eglifes firentfonner les cloches & furent reçeuz honorable-mentpuiâraGntcrentau Palâissic difner fut prèsôc h. table fe mirent accompagnez de grand Ba-bons. La Dame commença a parler & dis Va -Icntin mon enfant,il conuient Içanoir lequel devos deux tiendra lEmpire de Grèce car ie nefçay de vos deux lequel eftle plus ayfnéyfi mat^tens bien d*y ouuré fagcment. Dame, dis Ya-lentin, ie veux que mon frere^ce premier anlefoit. Par ma foy dill Orfon , il ne m^appartientpas daller deuant vous. Frère ic fuis venu àvou$-,3c nonc pas vous à.moy fi fer^a Empereurc&r 4e mapau ie lé veux. A liez de bâtirent ce (le ET chofe,puisàlaÊnpar les Seigneurs du pays futappoincté que tous deux gouuernerpient TEm-pire en paix & en amour : mais Valentin en fihauteftatnedcraoura: car Valentin qui pourlamour de font père nuiâ; ôc iour Tarmoft vnmatin appella Efclarmonde & luy dis. Enten-dez ma raifon vousfçaueabiénque deuant An-goric iay mon père piteufement tué,dont nulleconfcffionnayfaide. Si fuisdeliberédemenaller au Pape mes péchez confeiTer & au fainâ:Pcre demander pénitence. Saluez &:moiinom ma raere 6c mon frère Ôrfon,lcfquelsirezvoîTaù bout de quinze iours &luy baillerez febreuets&: à nulle autre ni5 ie monftrerez. Ten-=drement plora la Dame tant que les larmes luycouloyentenbas. Comme Valentin pvmt congé deU belh B/cUrmondspouï aller en U Cité de B
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