Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou . l-lantes quon observe dans ce minéral, étaient produitespar divers carbures dhydrogène, provenant probablementde la décomposition des bitumes, quon trouve si souventdans le voisinage de ses gisements. Je crois avoir dé~montré, en outre, que lozone, que M. Schrötter avaitcru trouver dans la fluorine de Welsendorf, nexistait pasà létat de liberté et que lodeur caractéristique qui sedégageait par le frottement dans certains blocs de cettevariété remarquable, était due à un carbure dhydrogèneparticulier. Il était intéressant détudier le
Bulletin de la Société impériale des naturalistes de Moscou . l-lantes quon observe dans ce minéral, étaient produitespar divers carbures dhydrogène, provenant probablementde la décomposition des bitumes, quon trouve si souventdans le voisinage de ses gisements. Je crois avoir dé~montré, en outre, que lozone, que M. Schrötter avaitcru trouver dans la fluorine de Welsendorf, nexistait pasà létat de liberté et que lodeur caractéristique qui sedégageait par le frottement dans certains blocs de cettevariété remarquable, était due à un carbure dhydrogèneparticulier. Il était intéressant détudier les substances colorantesau point de vue de leur dissémination, soit dans les cris^taux, soit dans les masses cristallines. En effet, la co- {*) Bulletin de la société chim. de Paris. Mai 1866. 151 loration dans les fluorines nest jamais uniforme, il y asouvent sur un même morceau plusieurs couleurs et tou-jours plusieurs teintes dune même couleur; jespéraisdonc pouvoir découvrir quelques rapports entre lastructure et la Les recherches, que je consigne ici ont été faites avecun microscope particulier, qui ma été construit par , lhabile fabriquant dinstruments micrographiques,de Paris. Ce microscope, peu répandu encore, méritevraiment la peine dattirer lattention des chimistes etdes minéralogistes, car il offre des avantages réels pourlétude des cristaux. Je ne crois donc pas faire de di-gression inutile en donnant ici un dessin et une des-cription sommaire de cet instrument, dautant plus quilest à peu près inconnu en Russie. Son principal avantageconsiste dans la position de lobjectif, qui se trouve au-dessous de lobjet. Ceci permet naturellement demployerles acides et tous les corps corrosifs possibles, sans crain-te de gâter les lentilles; cela permet en plus de chauf-fer lobjet autant quon veut, sans cesser de lobserver 152 (à cet eiFet on place sur la platine une plaque de cuivre,qui se chauffe au moyen dune lamp
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