. Le Monde moderne. gchamp, pour citer aussiun fait dhistoire contemporaine, quacommencé la popularité du général Bou- Lii nois i)K isoi : langer, alors ministre de la guerre, ac-clamé <i en revenant de la Hevue », sai-son cheval noir !... Une curieuse obseivatioii piifin. c estque ce nest pas au nouveau Hois, maisdans lancien Hois de Boulogne, avantla Révolution, quont été inaugurées lescourses et les revues, aussi bien (|ue lesélégantes promenades dela semaine sainte. Lespremières courses de che-vaux, organisées par desseigneurs de la Cour deLouis XVI, avaient déjàeu lieu au Bois, e
. Le Monde moderne. gchamp, pour citer aussiun fait dhistoire contemporaine, quacommencé la popularité du général Bou- Lii nois i)K isoi : langer, alors ministre de la guerre, ac-clamé <i en revenant de la Hevue », sai-son cheval noir !... Une curieuse obseivatioii piifin. c estque ce nest pas au nouveau Hois, maisdans lancien Hois de Boulogne, avantla Révolution, quont été inaugurées lescourses et les revues, aussi bien (|ue lesélégantes promenades dela semaine sainte. Lespremières courses de che-vaux, organisées par desseigneurs de la Cour deLouis XVI, avaient déjàeu lieu au Bois, en 177( nreniières revuesinilil me-. \ei-. 11 me me] ([ue tlTienl cclli -^ di. équipages de maîtres, beaucoup de voi-tures de bons commerçants aussi, quiy promènent leurs ramilles, plus decyclistes enfin que damazones, et déjàdes automobiles, hélas 1 (pii menacent detout déborder! ALiis ne iaul-il pas seréjouir de voir le Bois devenu le parcfréquenté des pauvres gens qui man- , ^ :^^^. II II \ ^ 1 IMl VINlMtNT Ce cle du Polo 11 premier plftBa? ttllf 1 n! le fonl (lardes Françaises solennellement pas-sées par le roi en personne, dans lesomptueux appareil de lancienne éti-quette royale. Les lêtes du Bois aujourdhui se sontdémocratisées. Sans doute, elles ontperdu quelque chose de leur grand ne voit plus à la promenade deLongchamp des carrosses dargent, in-crustés de j)ierres précie4ises, commecelui quy produisit en 178,) un Il y a peut-être plus de voitures<le remises et de liacrcs que de beaux quent, chez eux, même dair respirable !Le petit boutiquier qui a passé sasemaine derrière son étroit comptoir dufaubourg Saint-Denis, lemployé de larue Monliliartre viennent, le dimaïu-he,à la saine odeur des pins et des chênes,y dilater leurs poumons. Louvrier syrepose sur le gazon des fatigues de sesjours de travail. A la belle saison, lesgrandes ])elouses du Bois sont ce jour-làémaillées dhommes cl de femmes
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