. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . le champ de bataille, malgré les balles qui sifflaient au-dessus de sa tête et les obus qui tombaient à côté de lui. Tous nos Pères eussent voulu accomplir, le plus souvent possible,un ministère de ce genre, malgré les dangers quil entraînait, et surtoutà cause de ces dangers. Dès le commencement du siège, le 20 septembre,ils se mirent, dans ce but, à la disposition de M. Bayle, vicaire général,chargé de lorganisation dç laumônerie. On supposait quil y aurait denombreux et sanglants combats autour des fortifications.
. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . le champ de bataille, malgré les balles qui sifflaient au-dessus de sa tête et les obus qui tombaient à côté de lui. Tous nos Pères eussent voulu accomplir, le plus souvent possible,un ministère de ce genre, malgré les dangers quil entraînait, et surtoutà cause de ces dangers. Dès le commencement du siège, le 20 septembre,ils se mirent, dans ce but, à la disposition de M. Bayle, vicaire général,chargé de lorganisation dç laumônerie. On supposait quil y aurait denombreux et sanglants combats autour des fortifications. DURANT LA GUERRE FRANXO-ALLEMANDE 127 M. Bayle désigna les Oblats pour la partie des remparts du nord-ouest, qui bordaient le dix-septième et le dix-huitième arrondissement :ceux des Batignolles et de Montmartre, près de leur maison. Comme,durant tout le siège, lennemi ne prononça aucune attaque dans cetterégion, ils neurent pas loccasion de se dévouer comme ils lauraientvoulu. Pendant cinq mois, les Pères et Frères demeurés à notre maison de. Paris. -— Maison géné de la chapelle intérieure de la Communauté.(Vue de lintérieur de la chapelle publique dans le tome I, p. 499.) la rue de Saint-Pétersbourg, vécurent complètement isolés du reste dela France et du monde entier, sans aucune nouvelle de tous ceux quilsaimaient, isolement aussi total et aussi long que celui auquel sont exposésnos Missionnaires, dans les contrées les plus reculées du Mackenzie, auvoisinage du pôle nord. De temps en temps, il est vrai, des ballons sélançaient de Paris,emportant des lettres; et, par ce moyen, les assiégés pouvaient parfoisdonner de leurs nouvelles ; mais aucun ballon ne venait du dehors jusquà 128 EN FRANCE Paris, car on ne savait pas les diriger, et les aéroplanes nétaient pasinventés encore. De Tours et dautres villes, lorsque la température nétait pas tropfroide, ou latmosphère trop nébuleuse, on lâchait sur la capital
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