. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. lequel je mestens. Apres, entre mes mains mon long chose mettant,Je lentre tout à coup dedans la large boucheDe ton ventre fécond, qui jamais ne se bouche,Et y en entrast-il vingt et cinq fois aultant. Adoncques si tresfort sur toy je me remue Que de peine et dahan le plus souvent jen sue, Tant je pren de plaisir à ce maniment doux. 140 DOUZIÈME NUIT Je ly mects dur et sec, chantant dayse et de joye;Mais, quand je le retire, en larmes il se noyé,Tant il y a esté estrangement secoux. « Cet énigme ne signifie autre chose que la cham-brière,


. Les facâetieuses nuits du seigneur Strarapole. lequel je mestens. Apres, entre mes mains mon long chose mettant,Je lentre tout à coup dedans la large boucheDe ton ventre fécond, qui jamais ne se bouche,Et y en entrast-il vingt et cinq fois aultant. Adoncques si tresfort sur toy je me remue Que de peine et dahan le plus souvent jen sue, Tant je pren de plaisir à ce maniment doux. 140 DOUZIÈME NUIT Je ly mects dur et sec, chantant dayse et de joye;Mais, quand je le retire, en larmes il se noyé,Tant il y a esté estrangement secoux. « Cet énigme ne signifie autre chose que la cham-brière, laquelle, riant et chantant, va à Veau, sa-proche du puys et se penche à demy dessus, puis,prenant la corde, descend son seau, et en le puisantse remue si fort que le plus souvent elle en sue; ellely mect sec et dur, mais elle len retire tout mouillé. »La compagnie se pleut merveilleusement en Vexpositionde cet énigme, qui leur apresta assez à rire» Après,Isabelle se leva, et, donnant commencement à safable, dict en ceste maniè FABLE V. Un basteleur, ostant les chausses à un pendu, luy couppe lespieds, lesquels il laisse après en son hostellerie, et sen va;loste, trouvant ces pieds, et ignorant le départ de cethomme, pense que son veau layt dévoré ; parquoy, doub-tant la fureur de ceste beste, senfuyt et laisse sa maison àla mercy du peuple, qui met le feu dedans. ^^^MIes fables recitées par ces miennesSëpâh sœurs ont esté si belles et ingenieu-^f^j%sèment poursuivyes que je crains,s^è^^CÏJpour la petitesse de mon esprit, que,si jentrepren les suyvre, je ne demeure en che-min. Mais, encor que ce malheur madvînt, siveux-je pourtant tenter la fortune et monstrer quejay la volonté si bonne que la pœur ne me peultfaire mancquer à mon devoir. Et jaçoit que lafable quores je vous veux reciter ne mérite em-pescher vos oreilles, si ay-je telle foy en vostrehumanité que je masseure que elle sera par vous 142 DOUZIEME NUIT receuë au reng des


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