Le paysan parvenu; ou, Les mémoires de M *** . trois heuresdu matin le mcme jour, arrivèrent fur les cinqheures du folr, Monfieur de la Vallée , me dit la confine , jeferois davis que vous allaffiez chez madame deFerval ; nous ne fouperons que fur les huit heu-res , & vous aurez le temps de la voir; hites-luîbien des complimcns de ma part , & dites-luique demain nous aurons lhonneur de la voirenfemble. Eh ! oui, à propos , lui dis-je ; elle nous abien recommandé de lavertir , &c cela efl: , Mefdames, adieu , Meilleurs ; vous levoulez bien , jufquà tantôt. Ma femme croyoit me taire
Le paysan parvenu; ou, Les mémoires de M *** . trois heuresdu matin le mcme jour, arrivèrent fur les cinqheures du folr, Monfieur de la Vallée , me dit la confine , jeferois davis que vous allaffiez chez madame deFerval ; nous ne fouperons que fur les huit heu-res , & vous aurez le temps de la voir; hites-luîbien des complimcns de ma part , & dites-luique demain nous aurons lhonneur de la voirenfemble. Eh ! oui, à propos , lui dis-je ; elle nous abien recommandé de lavertir , &c cela efl: , Mefdames, adieu , Meilleurs ; vous levoulez bien , jufquà tantôt. Ma femme croyoit me taire refTouvcnir decette madame de Ferval ; mais je len aurois faitrefTouvenir elle-même, fi elle avoir oublié : jemourois denvie quelle me vît fait comme jé-tois. Oh ! comme je vais lui plaire , difois-je enmoi-même ! ce fera bien autre chofe que cesjours partes. On verra dans les fuites ce quijen fut. Fin de la troijieme Tarde, LE PAYSAN PARVENU, ou LES MÉMOIRES DE M. ***. T(ir M. DE MARIVAUX. ^ , . , m QUATRIEME A ROUEN, Chez Pierre Machuel, rueGanterie , Hôtel S. Wandriile. •<îï= .jjue^-^juu. M. D C C. L X X X I PERMISSION.
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