Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . qui nempruntent rien à autrui et vivent solitaires sur leur fonds, maisrelies qui proviennent de la plus étroite alliance avec les gloires antérieures,et qui font corps avec le genre humain. Colombscmbaniuant, sur la seule autorité de ses rêveries, pour la cont|uète dun continent inconnu, neût été quun fou couronnépar la main du hasard, tandis que Col


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . qui nempruntent rien à autrui et vivent solitaires sur leur fonds, maisrelies qui proviennent de la plus étroite alliance avec les gloires antérieures,et qui font corps avec le genre humain. Colombscmbaniuant, sur la seule autorité de ses rêveries, pour la cont|uète dun continent inconnu, neût été quun fou couronnépar la main du hasard, tandis que Colomb obéissant fidèlement aux lois de la géographie antique, et mourant sans se douterde lexistence des terres nouvelles dont il avait trouvé la route, mérite à bon droit dêtre considéré comme un des plus au-dacieux et des plus sages navigateurs. » (Jean Reynaud, Encyclopédie nouvelle.) () « Lu longueur de la leirc habitée comprise entre les méridiens des îles Fortunées et de Sera était, daprès Marm do Tyr THEOHIE DE CHRISTOPHE COLOMB. 83 ce qui a fait dire à dAnville que « la plus grande des erreurs dans la Géograpfiie de Ptolémce a con-duit les hommes à la plus grande découverte des terres nouvelles. ». Christoplip Colomb.— Daprès la giMvnrc du , publiée en tête de la cinquième partie des Grands Voyages. (Ce serait, suivantTti. de Rry, la copie Odèle dun portrait pciut, daprès nature, par ordre dIsabelle et de Ferdinand IV, avant le départ de Colomb pour ses expéditions)(;. En effet, penser que les Canaries, si voisines de lEspagne, nétaient quà 135 degrés des côtes dela Chine ; quil fallait en parcourir seulement 115 pour arriver à la grande île de Cipango (-); quil nyavait donc quune traversée de 2000 lieues à faire pour atteindre les pays du Catliay et du Mangi (^),011 étaient réunies tant de richesses et de merveilles, quel puissant motif de séduction et dencourage-ment, à une époque où lambition


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