Mademoiselle Pourquoi, par Mme L Hameau,.. . orêt. Avantdy arriver, comme on traversait un champ 104 MADEMOlSEl de luzerne, oii les faucheurs étaient entrain de couper ce que lon nomme le re-gain : — 0 mère ! sécria Charles, laisse-nousjouer dans les foins, on va si bien sa-muser? Et, sans attendre une réponse affirma-tive, le jeune garçon prit sa course vers unénorme tas dherbe coupée, lescalada dunbond et, lorsque Jeanne et la petite Rosefurent arrivées près de lui, il se mit à leuren jeter de grosses poignées sur la tê les fillettes criaient grâce, plus ilsobstinait dans ce jeu ; la


Mademoiselle Pourquoi, par Mme L Hameau,.. . orêt. Avantdy arriver, comme on traversait un champ 104 MADEMOlSEl de luzerne, oii les faucheurs étaient entrain de couper ce que lon nomme le re-gain : — 0 mère ! sécria Charles, laisse-nousjouer dans les foins, on va si bien sa-muser? Et, sans attendre une réponse affirma-tive, le jeune garçon prit sa course vers unénorme tas dherbe coupée, lescalada dunbond et, lorsque Jeanne et la petite Rosefurent arrivées près de lui, il se mit à leuren jeter de grosses poignées sur la tê les fillettes criaient grâce, plus ilsobstinait dans ce jeu ; la présence desa mère put seule ramener notre lutin àlordre. jyjme Lermont, sétant assise à lombre,trouva, du reste, un excellent moyen pourréunir tout ce petit monde autour fut de leur raconter des histoires. Letemps passa ainsi et, lorsque la chaleurfut moins forte, on se remit en fois le trajet se fît en voiture, augrand désappointement des enfants et deCharles en particulier, qui sétait réjoui. UNE PROMENADE EN BATEAU. lOÎ davance à lidée dune seconde promenadeen bateau. — Je suis fâchée de vous contrarier, dit?^me Lerniont à son parent ; mais je seraiplus tranquille ainsi; les enfants sont tropturbulents ; un malheur pourrait arriver, et,le soir, ce serait plus épouvantable encore. On fît atteler la voiture, qui prit le che-min le plus long, ce dont personne nesongea à se plaindre, car sur tout le par-cours la campagne était magnifique. Lorsquon arriva chez M^^ Lermont, lasoirée savançait ; la fatigue dune journéeen plein air et le cahotement de la routeaidant, les enfants dormaient tout sempressa donc de les faire coucher. Quelques petites excursions dans les en-virons, à Viarmes, à Luzarches, deux en-droits où lon trouve les sites les pluspittoresques, marquèrent encore le séjourde M°^^ Lermont chez son amie ; il fallutensuite songer à revenir à Paris. Ce qui coûta le plus à M^ Pourquoi, cefut


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