. Oeuvres diverses de Jules Janin. descendu et remonté une ville fran-çaise entre deux montagnes. Le choc mavait jetéà dix pas sur les bords de la chaussée, et je voyaisconfusément Tonde couler comme un ver quiglisse dans le gazon. « Il paraît, me dis-je à moi-même, que jallaistrop vite;un grain de sable ma jeté brusquement i 6 Ô2 BARNAVE. dans Pimmobilité. Protitons-en, est. toujours arrivé quand on ne sait pas oùTon va ! « Reposons-nous donc ici, puisqu^il le qui passez, bons paysans, relevez un princeallemand dont la voiture a versé dans vos or-nières, et qui se
. Oeuvres diverses de Jules Janin. descendu et remonté une ville fran-çaise entre deux montagnes. Le choc mavait jetéà dix pas sur les bords de la chaussée, et je voyaisconfusément Tonde couler comme un ver quiglisse dans le gazon. « Il paraît, me dis-je à moi-même, que jallaistrop vite;un grain de sable ma jeté brusquement i 6 Ô2 BARNAVE. dans Pimmobilité. Protitons-en, est. toujours arrivé quand on ne sait pas oùTon va ! « Reposons-nous donc ici, puisqu^il le qui passez, bons paysans, relevez un princeallemand dont la voiture a versé dans vos or-nières, et qui sest brisé la cuisse sur votre pavérocailleux ! » Je fus bien vite relevé, mais jéprouvais din-croyables « Bon, me dis-je, te voilàen pleine mer ! » Et je regrettai le rocher deLucrèce : ainsi nous sommes faits, nous autresAllemands ! Toutefois, puisquil fallait verser, mieux vautencore ici, sous ce beau ciel, sur ce beau pont,sur le bord de la transparente rivière, que davoirversé ( >=s %^^ p^^]^^ ^ ^^ A^^ ^^ uV ^^^ j-M ^c-^ ^ j^^J^L (L^ ^^ A ^ sT^ CHAPITRE VÏII. FANCHON. DAlembert. Vous vous trompez : scep-tique Je me serais couché, sceptiqueje me serais relevé. Diderot. Sceptique? est-ce quon estsceptique? [Dialogues. )
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