Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . ntrerai pas ià-delfus dans un plus grand détail, DE LITTERATURE. 547 ce Mémoire eft afîcz long iàns chercher à le grofTir le finis en déclarant que comme je nai eu dautre vue queléclaiicilîèmeiit de lantiquitc Se iiitilitc des gens de Lettres,je les exhorte à examiner mes évaluations avec attention, pourrelever les fautes où je pourrai cUe tombe; mais je les exhor


Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . ntrerai pas ià-delfus dans un plus grand détail, DE LITTERATURE. 547 ce Mémoire eft afîcz long iàns chercher à le grofTir le finis en déclarant que comme je nai eu dautre vue queléclaiicilîèmeiit de lantiquitc Se iiitilitc des gens de Lettres,je les exhorte à examiner mes évaluations avec attention, pourrelever les fautes où je pourrai cUe tombe; mais je les exhorteù le faire dans la même vue declaircir la matière, Se pourétablir quelque cholè de meilleur que ce que jai propofé. Lespreuves que jemploie iont de nature à ne pouvoir être feparées,leur fuite & leur liaiion font une grande partie de leur force,& lon naura rien fait fi lon fè contente de chicaner, 6c depropolèr des râlions de douter fur des articles particuliers. Je mecrois obligé de faire cette déclaration, dans un fiècle où lonfemble mettre la juflefîè deijmt à multiplier les raifons dedouter, & par coniequent à augmenter iobicurité des ténèbresqui nous Zzz ïj 548 MEMOIRES OBSERVATIONS Sur le rapport des mefures Grecques if des mefures Romaines, Par M. Fréret. LES Romains ne connoifîbient point dans luiàge dautres^mefures que le pied, les plus longues mellires en étoientdes multiplications, comme le pas, la perche, \& jugeriim &le mille. Les divifions du pied fèrvoient aux petites mefures;ces divifions étoient nommées uncîa ou douzièmes. Les Gjccs fè lêrvoient de la coudée, de fès multiplications& de ^ts divifions. Elle fè diviloit en vingt-quatre parties oudoigts, dont les deux tiers failoient le pied, qui contenoiti6 doigts* &, à leur exemple, quelques écrivains Romains^font mention du doigt ou lèizième du pied, mais cette divi-fion nétoit pas dun grand ufage. La plus longue mefuredes Grecs étoit l


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