. Botanique cryptogamique, ou Histoire des familles naturelles des plantes infrieures. 212 CRYPTOGAMES Comme dans toute la classe, les sporanges s'insèrent toujours sur les feuilles et ne sont jamais recouverts (l'une coiffe; mais dans les Lycopodes, sur chaque feuille fertile il n'y a jamais qu'un sporange, et il est situé à la base du limbe, de façon à paraître axillaire, tandis que dans les Psilotées, il y en a plusieurs intimement soudés de manière à former un spo- range à plusieurs compartimente ou pluriloculaire, et leur insertion est davantage sur la feuille. Les Psilotées, sous
. Botanique cryptogamique, ou Histoire des familles naturelles des plantes infrieures. 212 CRYPTOGAMES Comme dans toute la classe, les sporanges s'insèrent toujours sur les feuilles et ne sont jamais recouverts (l'une coiffe; mais dans les Lycopodes, sur chaque feuille fertile il n'y a jamais qu'un sporange, et il est situé à la base du limbe, de façon à paraître axillaire, tandis que dans les Psilotées, il y en a plusieurs intimement soudés de manière à former un spo- range à plusieurs compartimente ou pluriloculaire, et leur insertion est davantage sur la feuille. Les Psilotées, sous ce rapport, sont aux Lycopodes ce que sont les Marattiées aux Fougères proprement dites. Cette ressemblance, que nous avons signalée entre les organes de la végétation des Lyco- podes et ceux des Mousses, est plus apparente que réelle. Pour peu qu'on étudie et que l'on compare la structure anatomique des uns et des autres, on aperçoit bientôt de grandes diffé- rences. Ainsi, par exemple, la tige des Mousses est entièrement celluleuse; il n'y a jamais aucune trace de vaisseaux et même de fibres ligneuses ; la tige de toutes les Lycopodiacées, au contraire, offre toujours dans son centre un ou plusieurs laisceaux composés de fibres et de vaisseaux. En outre, les feuilles des Mousses sont toujours formées par une couche mince d'utricules sans distinction d'épiderme et de parenchyme, tandis qu'on reconnaît dans toutes les feuilles des Lycopodes un parenchyme parcouru par des faisceaux de vaisseaux rayés, un épiderme supérieur et un épiderme inférieur chargés destomates. Dans les Mousses, la tige se ramifie, comme dans la plupart des plantes, par des bourgeons qui naissent à l'aisselle des feuilles, et se développent en branches. Dans les Lycopodiacées, il n'y a jamais de bourgeons à l'aisselle des feuilles ; mai- la tige se termine souvent par deux bourgeons qui, en grandissant, formen
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