Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . , fille dIIumbert de la Tour, dauphin deViennois, celui-ci lui avait cédé presque tout le Viennois doulre-Rhône, cest-à-dire à partir de la rive droite, de Malleval à Arras(Ardèche), jusquau sommet du tracol (col) où étaient les four-ches patibulaires et aujourdhui limite des départements de laLoire et de la Haute-Loire, au-dessus de Saint-Sauveur (cf. p. 284,fig. 273), comprenant, entre autres, la baronnie dArgental, mais LA F H AN CI. 47 excepté Serrières, Peyreux, Champagne et Annonay ; il
Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . , fille dIIumbert de la Tour, dauphin deViennois, celui-ci lui avait cédé presque tout le Viennois doulre-Rhône, cest-à-dire à partir de la rive droite, de Malleval à Arras(Ardèche), jusquau sommet du tracol (col) où étaient les four-ches patibulaires et aujourdhui limite des départements de laLoire et de la Haute-Loire, au-dessus de Saint-Sauveur (cf. p. 284,fig. 273), comprenant, entre autres, la baronnie dArgental, mais LA F H AN CI. 47 excepté Serrières, Peyreux, Champagne et Annonay ; il obtintaussi deux enclaves en Viennois, formées de la châtellenie deliocheblaine, Pailharez et Colombier le Jeune, soit la pins grandepartie du canton de Saint-Félicien et quelque chose dela Mastre dans lArdèche ;de plus, dans Lyon et dansle cloître même de Saint-Jean, la maison de Colignycontiguë à la porte sud-estde ce cloître. En i3oi, il ac-quit la seigneurie de Thiers,des limites du Forez jus-quà la Dore, y comprisPeschadoires de lautre côtéde cette rivière. Enfin son. Fig. /(8(J. SCEAU DE BÉRAUD DE MEBCOEUlt Gouverneur militaire de la ville et du Comtéde Lyon. beail-frère Jean, dauphin de Ses armoiries se blasonnaienl de gueules h S fnsces de vair. Béraud de Mercœur tenaità nos pays, non seulement par sa femme,Isabelle de Forez, mais aussi par sa mère,Blanche de Cliâlon, veuve de Guichard V,de Beaujeu (cf. p. 428, %. 444)- Aussi parson testament, en i3i4, il ordonna quil lutenterré soit à Lyon, soit à la Voulte, selonquil mourrait plus près de lune ou lau-tre de ces localités, en comptant soigneu-sement la dislance par lieue, stade, mille etpas. Et, dans le premier cas, il choisit sasépulture au monastère de la Déserte, auxpieds de la tombe de sa mère et en place Sathonay occupe aujourdhui rem-placement de ce monastère et de son église. Viennois, plein datlectionpour le jeune fils de sa sœur,venait de lui donner tout
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