. Revue des Études Napoléoniennes. ent avec légèreté,en même temps quune heureuse pénombre enveloppe la nuditéde la Vérité. Le Génie de la Paix, destiné primitivement à la décoration delHôtel de la rue Chantereine — et dont le Louvre possède unemerveilleuse esquisse — est encore une œuvre du même genre :cest une paix idéale, telle que nous la souhaitons tous à présent;mais elle est encore lointaine, en plein ciel, où quelques grosnuages nous la voilent momentanément, nous empêchant ainsi dela voir dans tout léclat de sa rayonnante beauté. Prudhon fit à la même époque quelques portraits qui son


. Revue des Études Napoléoniennes. ent avec légèreté,en même temps quune heureuse pénombre enveloppe la nuditéde la Vérité. Le Génie de la Paix, destiné primitivement à la décoration delHôtel de la rue Chantereine — et dont le Louvre possède unemerveilleuse esquisse — est encore une œuvre du même genre :cest une paix idéale, telle que nous la souhaitons tous à présent;mais elle est encore lointaine, en plein ciel, où quelques grosnuages nous la voilent momentanément, nous empêchant ainsi dela voir dans tout léclat de sa rayonnante beauté. Prudhon fit à la même époque quelques portraits qui sont mar-qués dun suprême cachet doriginalité. Une sorte de-spiritualitésen dégffge qui émeut, qui captive : devant eux lon sarrête,comme si lon éprouvait le besoin de les interroger. Des hommeset des femmes que lartiste a peints lon ne saurait dire quels sontà première vue les traits du visage; ceux-ci disparaissent dans — 248 — ^ Revue des Etudes 1918, II, p. 2is-249 *y^^. PoRTl> LiL LAUllMi:.SJiisée du Louvre.


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