. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. quelle neft pas faite pour avoirlong tems la préférence dans un cœur qui vousappartient. Je quitte tout pour vous écrire : ccll:là véritablement mon état naturel. En vous envoyant une réponfe à la dernièrede vos lettres, celle que javoisreque de Genève,je ny ajoutai rien de ma main ; mais je penfeque ce que je vous adreifii étoit déciiif & pou-voit me difpenfer dautre réponfe, dautant plusque jaurois eu trop à dire. Je vous funplje de vouloir bien vous chargerde mes tenilres rem,ercimens p


. Supplément aux Oeuvres de Rousseau, citoyen de Geneve, pour servir de suite à toutes les éditions. quelle neft pas faite pour avoirlong tems la préférence dans un cœur qui vousappartient. Je quitte tout pour vous écrire : ccll:là véritablement mon état naturel. En vous envoyant une réponfe à la dernièrede vos lettres, celle que javoisreque de Genève,je ny ajoutai rien de ma main ; mais je penfeque ce que je vous adreifii étoit déciiif & pou-voit me difpenfer dautre réponfe, dautant plusque jaurois eu trop à dire. Je vous funplje de vouloir bien vous chargerde mes tenilres rem,ercimens pour le frère , &de lui dire que jentre parfaitement dans fes vues »E Mr. Rousseau. i^v & dans Tes raifons , & quil ne me manque queles moyens dy concoutrir plus réellement. Il fautefpérer quun rems plus favorable nous rappro-chera deféjour, comme la même faconde penfernous rapproche de feutiment. Adieu, ma bonne maman, nimitez pas monmauvais exemple, donnez-moi plus fouvent desnouvelles de votre fanté , & plaignez un hommequi fuccombe fous un travail ÏS^ Lettres LETTRE XI LA LA MEME. A Taris ^ le 13 février 17^3. v< Ous trouverez ci-joint, ma chère maman, unelettre de 240 livres. Mon cœur safflige égale-ment de la petitefle de la fomme & du befoinque vous en avez. Tâchez de pourvoir aux be-foins les plus preflans : cela eft plus aifé oùvous êtes quici , où toutes chofes & fur-toutle pain font dune cherté horrible. Je ne veuxpas, ma bonne maman, entrer avec vous dansle détail des chofes dont vous me parlez, parceque ce neft pas le tems de vous rappeller quela toujours été mon fentiment fur vos entrepri-fes. Je vous dirai feulement quau milieu detoutes vos infortunes , votre raifon & votrevertu font des biens quon ne peut vous ôter,& dont le principal ufage fe trouve dans lesaffli (fiions. Votre fils savance à grands pas vers fa der- D E Mr. R o u s s E A u. isf ïiiere demeure. Le mal a fait un fî grand pro-grès cet hyver qu


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