Œuvres de mGresset .. . s Ombres ;Vers leurs fources jai vu les Pleuves remoiués ,Et dans dautres gucrêrs les cpis é impérieux , puijjfance enchAtitereJJe ,l{amene3i mon Berger , ou chajjexi ma cruel ne vient point ! que fervent mes accens ?Un Dieu plus fort rend-t-il mes efforts impuif- fans?Tentons un dernier charme : Ifis, prend cette cendre ,Dans le ruifTeau voifin nous devons la répandre ;i<épands-là loin de toi , fans y porter les yeux :Ici peut être enfin le Ciel maidera impérieux , puiffance enchanterejfe,l(amene\ mon Berger , ou chaffe


Œuvres de mGresset .. . s Ombres ;Vers leurs fources jai vu les Pleuves remoiués ,Et dans dautres gucrêrs les cpis é impérieux , puijjfance enchAtitereJJe ,l{amene3i mon Berger , ou chajjexi ma cruel ne vient point ! que fervent mes accens ?Un Dieu plus fort rend-t-il mes efforts impuif- fans?Tentons un dernier charme : Ifis, prend cette cendre ,Dans le ruifTeau voifin nous devons la répandre ;i<épands-là loin de toi , fans y porter les yeux :Ici peut être enfin le Ciel maidera impérieux , puiffance enchanterejfe,l(amene\ mon Berger , ou chaffe^ ma DieuduStyx, feriez-vous moins cruels ? préfage brillant embellit ces Autels !La cendre de ces fleurs fe ranime elle-même :Dois-je men croire? Hélas! on cioit tout, quand on ?ime. Églogue VIII. zpi Non, ce ncft point lcireur dun trop crédule amour,Le chien de mon Berger mannonce fon charmes infernaux dun magique myftercFais fuccédcr , Amour, les charmes de Bbil ÉGLOGUE IX. M Œ R I s. LYCIDAS, M( Y C I D A S. ^j/UïL fujet, cher Moeris , vous conduit à laVille ? M (E R I S. Hélas j ici bientôt je naurai plus dafyle. Ciel ! à tant de malheurs C\ jétois réfcrvé , A des ans fi nombreux pourquoi fuis-je arrive ? Cl Fuis, ma dit un cruel; fuis, chsrche une« autre terre : 35 Ton champ devient le mien par les loix de la« guerre «. Berger, tel eft mon fore ^ vous voyez ces che-vreaux , Malgré moi je les porte à lauteur de mes maux ; Mais plaiTe aux Dieux Pafteurs , Souverains desPrairies , Que ce préfent forcé nuifc à fes Un Berger mavoit dit quen faveur des beauxVers , Églogue IX. 1^5 Par votre fils Mcnalquc, au Dieu de Roirc offerts ,On vous laiffbit un champ depuis cette collineJufquà ce plan dormeaux que le fleuve ter-mine. M (E R 1 eft vrai, mais tout change , & nos Vers font perdus,Les paifibles hautbois ne font plus entendus,Le fon tumultueux des bruyante» trompett


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