Oeuvres de . un gentilhomme jmais quant à celui dun homme de bien ,il mappartient, je fais le défendre, &le conferverai pur de fans tache jufquîiudernier foupir. Allez, père barbare Se peu digne dunnom fi doux y méditez daffreux parri-cides , tandis quune fille tendre & fou-mife immole fon bonheur à vos préjugé regrets me vengeront un jour desmaux que vous me faites, & vous feu-tirez trop tard que votre haine aveugle& dénaturée ne vous fut pas moins fu-nefte quà moi. Je ferai malheureux, fansdoute ; mais fi jamais la voix du fangsélève au fond de votre cœur \ combienvous le fe
Oeuvres de . un gentilhomme jmais quant à celui dun homme de bien ,il mappartient, je fais le défendre, &le conferverai pur de fans tache jufquîiudernier foupir. Allez, père barbare Se peu digne dunnom fi doux y méditez daffreux parri-cides , tandis quune fille tendre & fou-mife immole fon bonheur à vos préjugé regrets me vengeront un jour desmaux que vous me faites, & vous feu-tirez trop tard que votre haine aveugle& dénaturée ne vous fut pas moins fu-nefte quà moi. Je ferai malheureux, fansdoute ; mais fi jamais la voix du fangsélève au fond de votre cœur \ combienvous le ferez plus encore davoir facrihéa des chimères lunique fruit de vos P4 544 ?*A Nouvelle entrailles > unique au monde en beauté ;en mérite , en vertus, & pour qui leciel, prodigue de fes dons, noublia riengu un meilleur père* BILLET, Inclus dans la lettre précédente* 3 E rends à Julie dÉtange le droit dedifpofer delle - même, ôc de donner famain fans confulter fon coeur. S. H É L 0 i s E. 345 LETTRE Julie. E voulois vous décrire la fcène quivient de fe palier, & qui a produit lebillet que vous avez dû recevoir; maismon père a pris fes mefures fi juftesquelle na fini quun moment avant ledépart du courier. Sa lettre eft fans doutearrivée à temps à la pofte ; il nen peutêtre de même de celle-ci ; votre réfolu-tion fera prife & votre réponfe partieavanc quelle vous parvienne; ainfi toutdétail feroit ^etormSfovinutile. Jai faitmon devoir; vàius-. ferez le vôtre: maisle fort nous a^ikie., lhonneur noustrahit; nous feronsféparés à jamais, ôc,pour comble dhorreur, je vais pafTer Hélas ! jai pu vivre dans les tiens !O devoir ! a quoi fers-tu? O providence !il faut gémir & fe taire. La plume échappe de ma main. Jétoisincommodée depuis quelques jours ; len- p 5 34<£ La Nouvelle tretien de ce matin ma prodigieu£emetK agité la tête & le cœur me font je me fëns dé le ciel auroi
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