Le Kantisme et ses erreurs . oir une cause? Pourquoinous voyons-nous contraints de juger que letout doit toujours être plus grand que la par-tie, que des quantités égales ajoutées à desquantités égales doivent toujours donner dessommes égales, sinon parce que nous voyonsclairement que, même abstraction faite denotre pensée, de notre personne, il en estréellement ainsi? Notre conception est doncune appréhension de la réalité suprasensible( métaphysique. ) Sans doute nos concepts peuvent êtje dits àpriori, en tant quils ne sont pas extraits pardislUlation des images sensibles des chosesindividue


Le Kantisme et ses erreurs . oir une cause? Pourquoinous voyons-nous contraints de juger que letout doit toujours être plus grand que la par-tie, que des quantités égales ajoutées à desquantités égales doivent toujours donner dessommes égales, sinon parce que nous voyonsclairement que, même abstraction faite denotre pensée, de notre personne, il en estréellement ainsi? Notre conception est doncune appréhension de la réalité suprasensible( métaphysique. ) Sans doute nos concepts peuvent êtje dits àpriori, en tant quils ne sont pas extraits pardislUlation des images sensibles des chosesindividuelles. Est-ce une raison pour en fairedes matériaux subjecUfe et comme les lunettes?de notre ciel mental, qui donnent à lobjet lacouleur de la rérité et de la réalité? Il y abien encore tme troisième hypothèse possible :celle qui correspond au sens commun ; accor-der à rhomme une intelligence qui, sélevantau dessus du contingent et du singulier, don-nés par la perception sensible, est capable tà. LE KANTISME ET SES ERREURS de connaître la réalité objective dans sa né-cessité et son universalité. Cest là la raison,qui saisit dans les choses ce que le sens nat-teint point, — lessence. En présence duntriangle ( que le lecteur nous pardonne notreprolixité ) je vois, grâceàcette faculté, quil estde lessence du triangle davoir toujours troiscôtés, et cela, de façon que cette vérité subsis-te, même si le triangle contingent que je vois,nexiste pas, et si moi-même je nexiste à ce que je vois, cest ainsi que je juge,nécessité par Vêtre et par la loi de la pensée,attendu que la pensée est faite pour être dac-cord avec lêtre. Donc notre pensée, mêmeabstraction faite de la réalité sensible, à pro-pos de laquelle le fait se produit, tient la véri-* té objective. Lexpérience na que le caractè- re dune condition indispensable, requise pouramener la raison à une exacte compréhensiondes concept. A. — Eii second lieu,


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