Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . oulins, réclaméla République en France, lorsque Robes-pierre demandait encore ce que cétaitquune République. On mit aussi en accu-sation Barbaroux, lhomme qui avait appeléà Paris les Marseillais du 10 août. Couthon, soutenu par Robespierre, fitdécréter que, dans les journées des M mai,l^et 2 juin, le Conseil général révolution-naire de la Commune et le peuple do Parisavaient puissamment concouru à sauver laliberté, lunité et lindivisibilité de la Repu-blique. Couthon et furent adjoints auComité de sa
Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . oulins, réclaméla République en France, lorsque Robes-pierre demandait encore ce que cétaitquune République. On mit aussi en accu-sation Barbaroux, lhomme qui avait appeléà Paris les Marseillais du 10 août. Couthon, soutenu par Robespierre, fitdécréter que, dans les journées des M mai,l^et 2 juin, le Conseil général révolution-naire de la Commune et le peuple do Parisavaient puissamment concouru à sauver laliberté, lunité et lindivisibilité de la Repu-blique. Couthon et furent adjoints auComité de salut public. Lesprit de Robes-pierre y entrait avec eux. Ainsi, lellort du Comité pour réagir con-tre le 2 juin était désavoué par ses autours. Les hommes du Comité sanctionnaient cequils avaient eu en horreur, et la Conven-tion ratifiait son humiliation et sen faisait,pour ainsi dire, une gloire. Que, dans un tel revirement, lintérêtpersonnel ait emporté un homme timidecomme Barère et influé sur un homme depassion et non de principes, comme Danton,. cela nest pas douteux; mais le souoi desoi-même na certes pas été tout pour Dan-ton , et na rien été pour linflexible Cam-bon. Devant les événements ([ui se précipi-taient, ces hommes ont pensé qu(^ le 2 juinétait irr(p;ir;iM(> : t\uo laclion avait été dé-testal)l(î, mais que la réaction dépasseraitle but et renverserait la Révolution. Pour juger saiuem(^nt ce terrible momentde notre histoire, il faut se placer au-dessusdes partis, au seul point de vue du salut dela France. La résistance armée des Giron-dins et de leurs amis dos dé[)artements lO-J HISTOIRE 1)1-: FUANCE contre la violation de la roprésontation na-tionale était-elle lej^itiine? — Au point devue du droit strict, assurément. — Si laFiance navait eu allaire quà elle-même,linsurrection eût été un devoir; mais, de-vant linvasion t>tran^ère et la Vond(e, lin-surrection i^irondine menait à la perte dela
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