. Bulletin de la Société botanique de Genève. se différencie une nervure médiane et des nervureslatérales saillantes en dessous et qui sont corrélatives au mode de vie,cest-à-dire à la suspension du limbe qui retombe en sétalant au cependant ces « limbes » oui la même origine que ceux des Iris,cest-à-dire quils sont des expansions tardives du dos de la gaine dela feuille primitive. Nous avons supposé plus haut que la feuille monocotylédonée desEryngium américains était une morphose induite par la vie champêtre (25) R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY xérophyte, initiation ou fixatio
. Bulletin de la Société botanique de Genève. se différencie une nervure médiane et des nervureslatérales saillantes en dessous et qui sont corrélatives au mode de vie,cest-à-dire à la suspension du limbe qui retombe en sétalant au cependant ces « limbes » oui la même origine que ceux des Iris,cest-à-dire quils sont des expansions tardives du dos de la gaine dela feuille primitive. Nous avons supposé plus haut que la feuille monocotylédonée desEryngium américains était une morphose induite par la vie champêtre (25) R. CHODAT. LA VEGETATION DU PARAGUAY xérophyte, initiation ou fixation dun type adéquat à ce mode dexis-tence, par réduction des ramifications (perte de gènes) et par le déve-loppement rubanné du phyllopode. Or dans ceux des Eryngium qui développent sur une feuille de cetype, où habituellement les nervures ne sont pas saillantes et où ellessont parallèles et égales, un épaississement médian dans lequel sordon-nent les faisceaux en corrélation avec cette vertèbre de suspension,. Fig. 300. — E. Poterium : Détail de la figure précédente ; le sclérenchymeen noir. Dess. de E. C. nous avons certainement une mutation progressive en ce sens que cettenervure est une nouveauté par rapport à ce que nous sommes fondésde considérer comme le type général des Ombellifères, donc le typeplus primitif. Noublions pas que dans lanalogie que nous pouvons constater entrela feuille de ces Eryngium et celle de beaucoup de Monocotylédonées ilne peut sagir que dun phénomène de convergence. Le parallélismesétend à la disposition des éléments de soutien, aux gaines fascicu-laires, aux gaines aquifères, à labsence de cambium fasciculaire, à la BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ BOTANIQUE DE GENÈVE, I-2-3-/J, parus le 3l janv. 1921. 3 50 l»K LA SOCIETE BOTANIQUE l»K UENKVE (26) disposition des stomates, à la tendance vers la formation dune nervuredu lype de celles des Iridées, etc. tl est dès lors intéressan
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