Gazette des beaux-arts . de son bord pourraient faire penser aune de cesmesuies officielles pour les grains qui se faisaient si fréquemment en pierreet en bronze, pour servir soit de types dans les marchés, soit pour lalivraison des redevances; mais sa petite dimension, — il na que neufcentimètres de haut sur treize de large —?, ne permet pas de le croire. DIANE DE POITIERS. 167 Cest bien un petit mortier, objet de luxe et dapothicaireiie ou detoilette, destiné à piler des cosmétiques ou des parfums. Nous donnons ici le dessin dun verrou qui doit provenir du châ serait plus curieux enco


Gazette des beaux-arts . de son bord pourraient faire penser aune de cesmesuies officielles pour les grains qui se faisaient si fréquemment en pierreet en bronze, pour servir soit de types dans les marchés, soit pour lalivraison des redevances; mais sa petite dimension, — il na que neufcentimètres de haut sur treize de large —?, ne permet pas de le croire. DIANE DE POITIERS. 167 Cest bien un petit mortier, objet de luxe et dapothicaireiie ou detoilette, destiné à piler des cosmétiques ou des parfums. Nous donnons ici le dessin dun verrou qui doit provenir du châ serait plus curieux encore de donner le dessin dune belle clef authen-tique, en se rappelant lamusant détail que je trouve encore dans le se-cond volume de M. de Laborde. 11 sagit de Saint-Germain, mais partoutoù le roi était, il était chez lui. Or le serrurier de Saint-Germain faitpour le roi une clef à passer partout; elle ouvre non seulement les portesde lescalier à vis qui descend aux galeries et les quatre serrures de la. PETIT MORTIER EN MARDRE AUX EMBLÈMES DE DIANE. {Musée du Louvre-) chambre du roi, mais aussi — les comptes sont parfois bien indiscrets —« les trois serrures de la chambre de Madame la Grand-Séneschalie ».Voilà un passe-partout vraiment historique qui manquait au Musée dessouverains. XVII. Dans les menus objets qui viennent bien authentiquement deDiane, jen puis signaler un bien curieux. Trop souvent la confusionproduite par la convenance de son prénom et de la devise royale étaittrop naturelle et trop facile pour que bien des choses, faites pour lun oupour lautre, ne présentassent pas leurs emblèmes communs. Lobjetdont je vais parler, et qui le prouvera, est aussi curieux le parasol de Diane, et il est exceptionnellement authentique. Ilappartient aujourdhui à M. le comte de Reiset, chez lequel je lavaisvu, il y a quelques années, parmi les curiosités réunies dans son châteaude Breuil-Benoit, près de Dreux, et qui a bien vou


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