. Paris, ou, Le livre des cent-et-un . alent par mon compatriote et ami Léonard ChodzKo,clans son ouvrage intitulé : Histoire des légions Polonaises. C. F. LHOTEL DIESBACH. 21 r la Trebbia, et les triomphes de Marengo, tenirbon dans les Apennins, malgré toutes les fatigues,et arriver ainsi jusquà la paix de Lunéville,toujours actives, toujours sur pied, ayant atteintle chiffre de quinze mille combattans. Plus tardon les retrouve , ces hommes de fer, à Saint-Do-mingue , sur les Pyrénées et sur les Alpes, auxbords du Danube et de la Vistule, de la Mos-kowa et de la Bérésina ; en Espagne, en Ital


. Paris, ou, Le livre des cent-et-un . alent par mon compatriote et ami Léonard ChodzKo,clans son ouvrage intitulé : Histoire des légions Polonaises. C. F. LHOTEL DIESBACH. 21 r la Trebbia, et les triomphes de Marengo, tenirbon dans les Apennins, malgré toutes les fatigues,et arriver ainsi jusquà la paix de Lunéville,toujours actives, toujours sur pied, ayant atteintle chiffre de quinze mille combattans. Plus tardon les retrouve , ces hommes de fer, à Saint-Do-mingue , sur les Pyrénées et sur les Alpes, auxbords du Danube et de la Vistule, de la Mos-kowa et de la Bérésina ; en Espagne, en Italie, enAllemagne, en Russie; on les retrouve partoutoù les Français triomphèrent ou souffrirent ; surles bords de lElster, où ils laissèrent leur il-lustre chef, le brave Poniatowski ; à Dresde, àLeipzig, à Champ - Aubert ; enfin sur les buttesSaint-Chaumont, à cette heure fatale et dernièreoù la France expia si cruellement ses gloires an-térieures. Charles FORSTER(de Varsovie). Écrit à Parisle 20 octobre LAMATEUR DEXÉCUTIONS Chaque pays se dessine à sa manière , voilàpourquoi la terre est si curieuse à voir. Stupides casaniers qui meurent dans la circon-férence du village où le Giel les a fait naître !...Vivre rien que pour vivre, est-ce bien là la vie? Moi ? je suis toujours disposé à prêter une cer- 214 LAMATEUR taine sorte de génie au piéton que je trouve surles grandes routes , seul, le bâton à la main etle sac sur le dos, changeant de pays, comme lecitoyen de Paris change de quartier, et cher-chant , dans ses courses aventureuses , non unefortune quil sait quil natteindra pas, mais uneactivité dont il sent le besoin et quil demande-rait vainement à ses tranquilles foyers. Il est parti avec trente francs dans sa poche, ilrevient, trois ans après, avec dix écus dans songousset. Ne le plaignez pas; il a vu , il a étudié,comparé ; il a enrichi sa mémoire , il a doté savieillesse de souvenirs dont le récit naïf fera lec


Size: 1557px × 1605px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1830, bookidparisouleliv, bookyear1831